Les droits français ont les poches pleines avant les élections législatives – EURACTIV.cz

Les capitales offrent un aperçu unique des événements des pays européens.


PARIS

Les droits français ont les poches pleines avant les élections législatives. Les Républicains n’avaient pas d’argent pour financer la campagne avant les élections législatives de juin et ont donc demandé des dons financiers. Daniel Fasquelle, trésorier du parti, l’a admis dans une interview au Journal du Dimanche, mardi 12 avril.

« Nous ne sommes pas en danger de faillite, mais il nous est impossible de financer la campagne avant les élections législatives de juin, au cours desquelles 577 députés sont élus », a déclaré Fasquelle dans une interview.

Les finances ont englouti la campagne de leur candidate à la présidentielle, Valérie Pécresse. Selon le trésorier, il s’agit de huit millions d’euros, dont trois millions d’euros initialement que le parti veut utiliser pour les candidats aux élections législatives.

Mais les dépenses pour les élections présidentielles ont été gaspillées. Pécresse a échoué à l’élection présidentielle et n’a pas dépassé la limite des 5% des suffrages pour obtenir de la contribution de l’Etat d’environ sept millions d’euros, qu’espérait le parti.

Selon le trésorier, le parti s’appuiera désormais principalement sur les contributions des donateurs. Le candidat à la présidentielle, qui doit lui-même cinq millions d’euros de frais de campagne, leur a demandé lundi 11 avril. Le parti entend alors rappeler les donateurs, après le second tour de la présidentielle du 24 avril. (Davide Basso | EURACTIV.fr)


Vienne

La chancelière autrichienne a été critiquée pour avoir rencontré Poutine. Le chancelier Karl Nehammer (ÖVP) a fait l’objet de vives critiques pour son voyage du lundi 11 avril en Russie. Cela était dû en partie à l’échec de Moscou, mais aussi parce qu’il ne semblait pas avoir informé le président et le vice-chancelier de son voyage.

Nehammer a été le premier dirigeant occidental à rencontrer le président russe Vladimir Poutine après le déclenchement de la guerre en Ukraine. Alors qu’il coordonne son voyage à Moscou avec Bruxelles, Ankara et Berlin, il abandonne le débat entre le président autrichien Alexander Van der Bellen et le vice-chancelier Werner Kogler (Vert).

Le premier tabloïd allemand Bild a été le premier à rendre compte du voyage de Nehammer à Moscou, ajoutant que ni le président ni le vice-chancelier n’étaient au courant de la visite à l’avance.

La rencontre avec Poutine a attiré les critiques de l’opposition, qui, selon lui, n’a pas abouti. « Le voyage à Moscou a clairement été un événement singulier et infructueux », a commenté Jörg Leichfried, vice-président du parti d’opposition social-démocrate (SPÖ), à propos du voyage de Nehammer. (Nikolaus J. Personnel | EURACTIV.de)


COPENHAGUE

Le Danemark est divisé sur la question de l’adhésion à la politique de défense de l’UE. Alors qu’un tiers (36%) des Danois soutiennent le retrait du Danemark de son exemption de sa politique de défense27, la même population (33%) n’est pas convaincue de cette décision. 27 % des Danois soutiennent le maintien des exceptions. Le Danemark décidera lors d’un référendum le 1er juin s’il rejoint les politiques de l’UE.

Le Danemark a négocié une option de sortie après que le Danemark a rejeté le traité de Maastricht lors d’un référendum en 1992. Le pays a ensuite négocié quatre exceptions au traité et ratifié le document. Une exception est la non-participation aux politiques conjointes de sécurité et de défense du bloc et de la mission de l’UE.

Cependant, en réponse à l’agression de la Russie en Ukraine, le gouvernement danois a décidé d’ouvrir une clause de non-participation et de demander aux citoyens lors d’un référendum s’ils souhaitent maintenir l’exception dans la situation actuelle. (Charles Szumski | EURACTIV.com)


VARSOVIE

La Pologne ne paie pas d’amendes à Bruxelles, fait face à des intérêts de retard. La Commission européenne a envoyé une lettre à la Pologne demandant au gouvernement de payer 42 millions d’euros supplémentaires. Il s’agit d’une sanction sous la forme d’une amende infligée à la Pologne par la Cour de justice de l’UE pour non-respect de son jugement d’équité. La radio polonaise RMF l’a informé en se référant à des sources bruxelloises.

La Pologne doit payer un million d’euros par jour pour non-conformité. Étant donné que les paiements n’ont jamais été effectués, la Commission européenne a prélevé une partie de l’argent de l’allocation de la Pologne sur le budget de l’UE.

« Jusqu’à présent, l’amende a atteint 160 millions d’euros », notifié radio, la Commission ayant prélevé 69 millions d’euros sur la dotation polonaise.

Selon les conclusions du RMF, la Commission a demandé 42 millions d’euros supplémentaires à payer par la Pologne en février, le montant entre le 11 janvier et le 21 février. Si la Pologne ne paie pas, la Commission commencera à percevoir des intérêts moratoires. La prochaine étape consiste à retirer de l’argent des caisses de l’UE destiné à la Pologne. Cependant, dans un tel cas, le budget de l’État sera perdu, de sorte que les bénéficiaires finaux des subventions de l’UE n’auront pas à craindre de les perdre. (Aleksandra Krzysztofoszek | EURACTIV.pl)


SOFIÉ | SKOPJE

La Bulgarie est à l’origine du veto des pourparlers avec la Macédoine du Nord. La position de la Bulgarie concernant l’ouverture des négociations d’adhésion entre l’UE et la Macédoine du Nord reste la même. Le ministère bulgare des affaires étrangères l’a annoncé mardi 12 avril.

La déclaration du ministère fait suite à des informations parues dans les médias à la suite de discussions entre la ministre bulgare des Affaires étrangères Theodora Genchovska et la ministre allemande des Affaires étrangères Annalena Baerbock lors d’une réunion des ministres de l’UE à Luxembourg (11 avril) selon lesquelles le gouvernement tentait discrètement de renoncer à son veto. Cependant, le ministère n’a pas précisé à quels rapports spécifiques il a répondu.

Par exemple, les médias ont cité le ministre Baerbock comme « convenant » avec le ministre bulgare qu’il était important de lancer le processus d’adhésion dans la situation actuelle. (Krassen Nicolov EURACTIV.bg)


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Albert Gardinier

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