Les personnages, il va sans dire, ont eu un énorme succès au fil du temps. Il est apparu dans une interminable série d’œuvres cinématographiques (considérant à la fois celles centrées sur lui, et les films dans lesquels il est apparu en plus), telles que Dracula 1931 joué par Bela Lugosi Cette Dracula de Bram Stoker de Coppola, où jouer le rôle du vampire le plus célèbre de tous les temps (pas moins que) Gary Oldman. Le travail de Stoker a façonné l’image d’un vampire dans la culture populaire moderne, et il était inévitable que ce personnage apparaisse également dans le monde des jeux vidéo.
L’année des débuts de Dracula dans le jeu vidéo était 1986 – doubles apparitions d’ailleurs. D’une part nous avons Nosferatu le vampire, Publié dans Commodore 64, Spectre e CPC Amstrad: c’est une aventure réalisée sous licence, une adaptation du film allemand du même nom de 1979, qui est basée sur l’œuvre de Bram Stoker. Une sorte de pont entre trois mondes différents, qui résume parfaitement le chemin parcouru par le célèbre vampire d’un médium à l’autre. Les comparaisons avec d’autres jeux vidéo sortis dans le même 1986 sont assez médiocres, surtout après toutes ces années : c’était précisément cette année-là Konami commencer une histoire sur Castlevania – dont nous avons parlé dans cette chronique, vous en souvenez-vous ?
Dans la série, Dracula agit presque toujours comme l’antagoniste, se retrouvant parfois entre les mains du joueur en tant que personnage jouable (dans la saga Seigneur de l’Ombre) et, même lorsqu’il n’était pas présent en personne, son nom continuait de résonner dans la salle sombre que traversaient les membres du clan Belmont. Certain, cette version du personnage de Bram Stoker est sans aucun doute différente du livre qui l’a inspiré, mais voici aussi une motivation ludique évidente : (aussi) pour cela, Dracula ne se contente pas de mordre de jeunes vierges, mais commande des hordes de bêtes démoniaques et est capable de se transformer en une créature terrifiante.
Comment Dracula a-t-il pu rester sur ses pieds malgré toutes les générations de chasseurs de vampires qui le pourchassaient, atteignant même le générique de fin après l’avoir vaincu ? Facile, réveil ! Et dès le début, il y avait un moyen de comprendre cette capacité : comme l’a déclaré le directeur du jeu du premier chapitre, Hitoshi Akamatsu, le fait que le corps du Comte se soit retrouvé en mille morceaux éparpillés après sa première défaite de démonstration (la première phase de l’affrontement, dirons-nous aujourd’hui) est une référence à cette « fin ouverte ». Non seulement cela: il a contribué au deuxième chapitre de l’histoire, qu’il a vu Simon Belmont va chercher les morceaux du corps du comte !
La prochaine apparition de Dracula de Castlevania est celle que nous avons vue dans Super Smash Bros Ultimate (2018), qui doit cependant être soumis à des règles un peu plus strictes en matière de codes vestimentaires : apparaître dans le jeu de combat largement acclamé de Nintendo, en fait, l’illustration utilisée comme portrait dans le jeu a été nettoyée de toute trace de sang…Pour éviter que ces lieux n’élèvent le classement du jeu sur le PEGI et les certifications similaires. Cela, au final, empêcherait les plus jeunes de jouer, en prenant beaucoup de plaisir à le faire… et à Nintendo de vendre suffisamment d’exemplaires.
Mais la série Castlevania ne sera certainement pas la dernière, chronologiquement, à accueillir la monstrueuse figure du comte Dracula. Deux ans seulement après le début de la saga Konami en 1988, Ubisoft a mis au point Chasseur nocturne, un jeu de plateforme dans lequel le joueur manœuvre un vampire identifié, dans le manuel du jeu, comme Dracula. En 1999, le développeur français Microïds a publié Dracula : résurrection, une aventure bien plus liée au livre de Bram Stoker – au point d’en être une suite directe. L’opération s’est assez bien déroulée pour permettre au studio de produire quatre suites, dont le dernier est sorti en 2013. Pendant ce temps, en 2008, Ukraine de Frogwares, après avoir eu affaire à un autre personnage littéraire bien connu (Sherlock Holmes), a publié une aventure graphique intitulée Dracula : Origine.
Compte tenu de la popularité du personnage et de l’influence qu’il a encore sur l’imaginaire collectif aujourd’hui, il est légitime d’imaginer – ou, selon les goûts, même d’espérer – un retour au nombre de vampires dans un futur proche. Avec ou sans chasseur sur vos talons !
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