La ministre française de la Défense, Florence Parly, a rappelé samedi dans une interview à la radio que le président Emmanuel Macron avait récemment exprimé sa volonté de « s’impliquer davantage dans de nouvelles missions de l’Otan, notamment en Roumanie ». Il a indiqué qu’il s’était rendu dans le pays jeudi et avait mené des entretiens pertinents.
Florence Parly a déclaré que la Roumanie était dans une zone dangereuse et avait besoin de soutien. « En Europe de l’Est, la situation sécuritaire est préoccupante. La France est aux côtés de la Roumanie. Comme l’a rappelé le président Macron, nous sommes prêts à renforcer notre présence en Roumanie dans le cadre de la mission de l’OTAN », a-t-il écrit le 27 janvier sur Twitter.
La Russie a déployé plus de 100 000 soldats et équipements militaires lourds le long de la frontière avec l’Ukraine, faisant craindre que la Russie se prépare à une agression contre le pays.
La Russie organise une assistance médicale à la frontière avec l’Ukraine
Pendant ce temps, selon des médias russes indépendants, la Russie organise une assistance médicale d’urgence dans la région frontalière de l’Ukraine. Auparavant, le site Web d’analyse russe Conflict Intelligence Team avait rapporté que Moscou avait concentré plus de 100 000 soldats autour de la frontière ukrainienne. Les pays de l’OTAN ont averti qu’en cas d’agression contre l’Ukraine, ils imposeraient des sanctions sévères à la Russie.
Le portail Meduza, citant un rapport de Reuters, a écrit que la Russie prélevait du sang dans des centres médicaux près de la frontière avec l’Ukraine. Selon Medusa, sur cette base, on peut évaluer à quel stade de la préparation d’un éventuel conflit armé.
Le site russe, citant des informations du Wall Street Journal, a également indiqué que des unités médicales militaires avaient été déployées près de la frontière. Selon des analystes de la Conflict Intelligence Team, des troupes russes se trouvent dans la région frontalière, notamment à Rostov, Voronezh et Briansk. Moscou envoie également ses troupes en Biélorussie, où débutera dans deux semaines un exercice conjoint baptisé « United Firmness – 2022 ». Certaines unités opéreront près des frontières de la Pologne, de la Lituanie et de l’Ukraine.
Des commentateurs russes indépendants soulignent que si la Russie exige des assurances de l’Occident, elle accroît elle-même les tensions.
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