Pour harcèlement scolaire en prison. La France veut le punir plus sévèrement que le reste du monde

La chambre basse du Parlement français a statué que le harcèlement à l’école est un crime pouvant entraîner jusqu’à trois ans de prison. Selon les députés, il est nécessaire d’attirer l’attention de l’entreprise sur la gravité des agressions d’enfants contre leurs collègues, écrit le quotidien. Sécurité.

Le projet de loi a été soutenu par le ministre de l’Éducation, Jean-Michel Blanquer, de La République en marche ! de Macron, qui estime que la nouvelle loi peut aider à « défendre les valeurs républicaines ». Selon Blanquer, cette loi envoie un message clair à la société : « Nous ne permettrons jamais que la vie de nos enfants soit détruite.

Sondage dévoilerqu’un enfant français sur dix est victime de harcèlement. Selon les experts, ce vieux problème a changé à cause des téléphones portables et des réseaux sociaux, qui provoquent souvent le ridicule public et l’humiliation des victimes.

Le projet de loi a été approuvé par la chambre basse du parlement mercredi et sera présenté au Sénat. Il devrait être approuvé en février. La France sera ainsi le pays avec l’une des sanctions les plus sévères pour le harcèlement moral au monde.

Selon Erwan Balanant, le député central du MoDem, qui a rédigé la loi, des sanctions sévères en cas d’intimidation sont un moyen « d’engager la société dans son ensemble ». En particulier, la nouvelle loi vise à sensibiliser aux effets néfastes du harcèlement, a déclaré Balanant. Il vise à contribuer à l’éducation du public dans le domaine du harcèlement et de sa prévention.

« Il ne s’agit pas d’envoyer des enfants en prison. » stress Équilibrage. « Il existe un système de justice pour mineurs qui prend en compte l’âge de l’accusé et sa particularité », a-t-il ajouté, ajoutant que le droit pénal peut contribuer à façonner le « système de valeurs de la société ».

Le crime d’intimidation à l’école doit s’appliquer à la fois aux enfants et aux adultes dans les écoles et les universités, et doit inclure non seulement les élèves, mais tout le personnel scolaire. Il doit encourir jusqu’à trois ans de prison et une amende pouvant aller jusqu’à 45 000 euros (environ 1 170 000 couronnes). Les amendes peuvent aller jusqu’à 150 000 euros (environ 3 900 000 CZK), si la victime de harcèlement décide de se suicider.

Cependant, selon les députés, la mise en œuvre de la loi n’entraînera pas une privation généralisée de liberté des enfants. Selon eux, le risque d’emprisonnement et le casier judiciaire serviront avant tout de dissuasion. En plus des sanctions, la loi devrait également augmenter le financement de la prévention et de l’éducation.

Le projet de loi a été soutenu par des politiciens principalement de droite et de centre-droit, tandis que certains représentants de gauche s’y sont opposés. « Nous ne soutenons pas la criminalisation des mineurs et l’augmentation de la répression », a déclaré la députée socialiste Michèle Victory. Sabine Rubin, membre du parti de gauche La France Insoumise, a qualifié la loi de « réaction illusoire, démagogique et exagérée ».

Plusieurs députés se sont alors interrogés sur l’efficacité d’une telle loi. Le harcèlement en France peut déjà être poursuivi sur la base d’une loi criminalisant le harcèlement, par opposition à l’objet de la nouvelle loi.

Selon la législatrice Delphine Bagarry, qui a été élue au parti du centre de Macron mais n’en fait plus partie aujourd’hui, la création de nouveaux délits est une réponse inadéquate à certains mécanismes de harcèlement, comme le rôle critique que joue l’échec du groupe dans le harcèlement par les pairs. La législation pourrait saper d’autres formes d’action clés, telles que la responsabilité des administrateurs de lutter contre l’intimidation, a déclaré Bagarry.

Le projet de loi fait suite à une série de cas tragiques de harcèlement moral qui ont secoué la France cette année. L’un d’eux est l’histoire d’une jeune fille de quatorze ans qui décide de mettre fin à ses jours en octobre. Sa mère a déclaré que sa fille avait été victime de harcèlement raciste et homophobe à l’école.

L’épouse du président Macron, Brigitte, qui était autrefois enseignante, a également été fortement impliquée dans les débats sociaux sur le harcèlement. Lutte contre le harcèlement se lever son centre caritatif à l’Elysée depuis 2017.

Narcissus Shepherd

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