Politologue Petr Just : Avant les élections, les émotions croissantes sont devenues plus intenses. Les jurons et les agressions sont également soutenus par les réseaux sociaux

La campagne en vue des élections d’automne et les relations entre la coalition gouvernementale et le mouvement ANO se réchauffent. « Ce n’est pas une question de politique, c’est une question d’émotions », déclare le politologue Petr Just. « Ce n’est pas seulement un phénomène tchèque. La société est également polarisée ailleurs. » Vous pouvez également entendre d’autres opinions du politologue Petr Just dans l’enregistrement audio. L’UE devrait-elle interdire à la Russie d’entrer sur son territoire ? Que disent les politologues de la nouvelle qu’un tribunal français a ouvert une enquête préliminaire sur l’ancien Premier ministre Andrej Babi ?

La campagne précédant les élections d’automne s’est accompagnée de sifflements, de jurons et d’une rhétorique agressive. Qu’est-ce que les événements de la rencontre de l’ancien Premier ministre Andrej Babi, qui a parcouru la république dans sa caravane, montrent sur l’état d’esprit de la société ? « La société et la politique sont devenues beaucoup plus émotives », a déclaré le politologue Petr Just sur le programme Jak à vidí…

Selon lui, la campagne électorale de cette année porte moins sur des sujets politiques réels et substantiels. Il considérait l’influence des médias comme l’une des causes. Et surtout les réseaux sociaux qui favorisent de tels comportements. « Sur les réseaux sociaux, vous pouvez diffuser des informations, y compris des informations chargées d’émotion, très facilement et rapidement », a-t-elle expliqué dans une interview accordée à Zita Senková.

Des campagnes intensives ailleurs dans le monde

Selon les politologues, ce n’est pas un phénomène tchèque. « Nous le voyons dans toute l’Europe centrale, mais aussi aux États-Unis, où la société est également de plus en plus polarisée. De telles émotions se forment souvent autour de la diffusion de fausses informations et de désinformations erronées, à moitié vraies ou manipulées ».

Puis, selon Just, un tout petit détonateur, par exemple sous forme d’insultes. « Traiter quelqu’un de nazi, de fasciste ou de partisan suffit à faire fonctionner les choses. Malheureusement, nous ne sommes pas seuls dans ce cas », a conclu le sujet de l’humeur de la campagne électorale.

Albert Gardinier

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