Les autorités iraniennes ont arrêté un ressortissant suédois qu’elles soupçonnent d’espionnage pour Israël. L’agence d’État iranienne IRNA l’a rapporté samedi, mais n’a pas fourni plus de détails sur le détenu ni sur la date de sa détention. Les tensions diplomatiques entre l’Iran et la Suède se sont intensifiées après qu’un tribunal de Stockholm a condamné un ancien gardien de prison iranien à la prison à vie pour avoir exécuté des opposants politiques au régime, rapporte Reuters.
Selon l’agence IRNA, les services secrets iraniens surveillent depuis longtemps les détenus. Il s’est rendu à plusieurs reprises en Iran et s’est rendu dans des endroits qui se trouvaient en dehors des itinéraires touristiques habituels. Il s’est également rendu en Israël et dans les territoires palestiniens occupés. Cependant, les autorités n’ont pas fourni plus de détails.
Le ministère suédois des Affaires étrangères a déclaré plus tard à Reuters qu’il s’agissait d’un cas de détention, qui avait été signalé en mai. Le ministère continue de suivre l’évolution de l’affaire. Les hommes ont été arrêtés par les autorités iraniennes peu de temps après que Stockholm a émis un avertissement de sécurité contre les voyages dans ce pays du Moyen-Orient.
En 2017, Ahmadreza Jalali, un médecin iranien de nationalité suédoise, a été condamné à mort pour espionnage. Mais l’exécution n’est peut-être pas encore terminée.
Les relations entre l’Iran et la Suède sont tendues à propos du cas de l’ancien gardien de prison iranien Hamid Nouri. Il a été détenu à l’aéroport de Stockholm en 2019 et à la mi-juillet, un tribunal suédois l’a condamné à la réclusion à perpétuité pour avoir torturé et exécuté des milliers d’opposants politiques au gouvernement iranien en 1988. À cette époque, jusqu’à 5 000 personnes auraient pu être arrêtées. . exécuté en Iran sur ordre du gouvernement, a déclaré l’organisation sur la protection des droits humains Amnesty International.
L’Iran a convoqué son ambassadeur à Stockholm dans le cadre de la décision. Téhéran a décrit la décision comme politiquement motivée et sans validité juridique.
L’Iran détient davantage de citoyens de pays occidentaux, y compris de pays européens, en prison. Selon des diplomates, Téhéran l’utilise comme un outil de coercition. Parmi les personnes arrêtées récemment, par exemple, deux touristes français et un scientifique polonais.
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