La Madeira Development Society (SDM), titulaire de la concession de la zone franche de Madère, fait valoir que le régime fiscal le plus favorable pratiqué dans la région « ne coûte pas un sou aux Portugais ».
« Fardeau fiscal associé au Madeira International Business Center [Zona Franca] complètement fictive et ne compte que dans la mesure où si le régime n’existait pas, une telle entreprise ne serait pas dans la Région autonome de Madère ni même au Portugal », a défendu SDM, dans une note envoyée à Negócios.
En réaction aux nouvelles transmises vendredi 28 mai par Negócios, qui a rapporté que la zone franche de Madère coûte 80 millions d’euros par an, les concessionnaires ont rétorqué que sans ce régime, les entreprises qui en bénéficient ne seraient pas sur le territoire. Selon SDM, ces entreprises paient des impôts de 108 millions d’euros au Portugal (elles prennent en compte divers impôts autres que l’IRC, comme la TVA, le droit de timbre et l’IRS, qui doivent être payés aux travailleurs).
En revanche, la réduction d’impôt accordée à ces entreprises, qui porte sur un taux d’IRC de 5% au lieu des 20% payés par d’autres entreprises basées dans l’archipel de Madère, est une charge fiscale (argent qui n’entre pas dans le trésor de l’État). ) ) de 237,4 millions d’euros entre 2017 et 2019, selon les données de l’Administration fiscale. Au cours de cette période, la société a versé 144 millions d’IRC.
Mais pour SDM, « la zone franche de Madère ne pèse pas sur les contribuables portugais » et, sans ce régime fiscal, « les entreprises n’existeraient pas dans le pays, elles ne généreraient donc aucune recette fiscale ».
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