La France durcit les lois sur l’espionnage L’opposition fait rage

Une coalition non conventionnelle s’est formée au parlement français cette semaine. Des membres de la coalition au pouvoir, ainsi que des républicains de l’opposition et des représentants de l’Association nationale d’extrême droite, ont levé la main pour l’adoption de la loi judiciaire qui permettrait à la police de pirater à distance les téléphones des personnes faisant l’objet d’une enquête. Ils ont réussi à battre l’opposition de gauche par un rapport de vote de 80:24.

Un nouvel article de loi judiciaire permet l’activation à distance des téléphones portables, ordinateurs et autres objets connectés dans deux cas distincts. Le premier cas autorisait la police, grâce à la géolocalisation, à surveiller en temps réel les déplacements de la personne mise en examen, mais uniquement si elle faisait l’objet d’une enquête pour un crime passible d’au moins cinq ans de prison. Le Sénat a voulu limiter cette mesure aux crimes passibles de 10 ans de prison au maximum, mais les députés sont revenus à la version originale du gouvernement, rapporte le serveur. TF1info.fr.

Le deuxième boîtier permet l’enregistrement audio et vidéo à distance des personnes faisant l’objet d’une enquête pour terrorisme, ainsi que pour délinquance et crime organisé.

Le ministre de la Justice Éric Dupond-Moretti a confirmé qu’il n’y aurait qu’une dizaine de cas par an.

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En Pologne et en Hongrie, les logiciels d’espionnage font partie intégrante des systèmes visant à contrôler et éventuellement opprimer la population, a déclaré la présidente de la commission d’enquête du Parlement européen, Sophie in ‘t Veldová.

Inquiétude face à la violation des libertés fondamentales

Les législateurs de gauche s’y sont fermement opposés, le qualifiant d’atteinte à la vie privée. Des représentants du mouvement français N’abandonnez jamais ont également évoqué la tendance du gouvernement à l’autoritarisme. Les dispositions « soulèvent de sérieuses inquiétudes quant aux violations des libertés fondamentales », a déclaré La Quadrature du Net, qui promeut les droits et libertés numériques.

Dupond-Moretti a défendu la loi en disant que la mesure ne serait appliquée que dans les cas très graves et serait limitée à une période de 15 jours, qui pourrait être renouvelée une fois, après quoi elle devait être approuvée par un juge. Cependant, la période totale de suivi ne doit pas dépasser six mois. En même temps, il est vrai que les cibles ne sont pas des représentants de professions sensibles, comme les médecins, les avocats, les politiciens ou les journalistes.

Selon le ministre des Finances, c’était la même chose que lorsque la police plaçait des punaises de lit et des caméras dans les maisons des suspects. Il a également fait valoir que les services secrets avaient la même option, même sans l’autorisation du tribunal.

L’approbation des réformes judiciaires de l’atelier du ministre de la Justice Dupond-Moretti est intervenue à un moment très sensible.

Comme l’écrit Le Monde, les ministres sont désormais partout : lors des manifestations contre l’assassinat par la police de Nahel, 17 ans, à Nanterre, il s’est imposé comme l’un des membres les plus actifs du gouvernement. cas conflit d’intérêts, même si, en tant que ministre, il aurait dû intervenir dans des dossiers qu’il traitait auparavant en tant qu’avocat.

Albert Gardinier

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