La chambre a approuvé les sanctions, appelées la loi Magnitsky

Ces normes permettront également d’imposer des restrictions aux organisations et aux régimes qui violent les droits de l’homme ou utilisent des méthodes terroristes et des cyberattaques.

La loi, qui permet l’utilisation de sanctions autres que celles figurant sur la liste des sanctions de l’UE, va maintenant être discutée au Sénat.

La norme a été approuvée par 112 des 130 députés présents, dont aucun ne s’y est opposé. Les députés du SPD se sont abstenus de voter, tout comme Milan Brázdil et Taťána Malá (tous deux OUI).

Selon le projet, le gouvernement décidera de l’inclusion d’une liste de sanctions sur proposition du ministère des Affaires étrangères. Les objections à l’inclusion doivent être adressées au même ministère, le cabinet décidera à nouveau. Les personnes inscrites sur la liste des sanctions pourront également se défendre devant les tribunaux, qui seront le tribunal municipal de Prague en première instance.

Sur recommandation des commissions constitutionnelle et juridique, la Chambre des députés a raccourci d’un tiers à 30 jours le délai dont dispose le gouvernement pour examiner les décisions d’inscription sur la liste des sanctions. Il clarifie également la liste des réglementations sur lesquelles s’appuyer pour considérer les actes punissables en vertu de la loi sur les sanctions.

Selon eux, l’amendement parlementaire de Karel Haas (ODS) et Helena Válková (ANO) visait à garantir que les étrangers ou les entreprises étrangères soient légalement inclus dans la liste des sanctions. L’amendement a été salué par le ministre des Affaires étrangères Jan Lipavský (pirate), dont le bureau a préparé la loi.

Le cabinet de Petr Fiala (ODS) dans un énoncé de programme suppose la mise en œuvre de la soi-disant loi Magnitsky pour une meilleure application de la protection des droits de l’homme d’ici la fin de l’année prochaine. La rédaction a été accélérée par l’invasion de l’Ukraine par la Russie.

Parmi les pays de l’UE, la France, les Pays-Bas, la Lettonie et l’Estonie ont des lois similaires. La loi définit les conditions d’inscription des entités sur la liste nationale des sanctions et la procédure de préparation des propositions d’inscription d’entités sur la liste des sanctions de l’UE à l’initiative de la République tchèque.

Mort suspecte de Sergueï Magnitski

La loi, du nom de l’avocat russe Sergei Magnitsky, a été signée en décembre 2012 par le président américain Barack Obama. Les États-Unis lui ont interdit d’entrer dans le pays et ont ordonné le gel des comptes des personnes qui, selon les États-Unis, étaient impliquées dans des violations des droits de l’homme et pourraient avoir été impliquées dans la mort inexpliquée de Magnitsky dans un centre de détention de Moscou.

Magnitsky a été arrêté en novembre 2008, soupçonné d’évasion fiscale, peu de temps après avoir accusé la police russe et les autorités judiciaires de détournement de fonds.

Magnitsky a été embauché en Russie par le financier anglo-américain Bill Browder, qui en juillet 2013 a été condamné par contumace par un tribunal de Moscou à neuf ans pour fraude fiscale. Browder admet avoir été victime d’un complot de corruption. Après la mort de Magnitsky, il a fait adopter une loi aux États-Unis.

Raimund Michel

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