Fusillade à Paris : 3 tués et au moins 3 blessés. Le suspect masculin n’a pas été le premier à attaquer

La fusillade d’aujourd’hui a eu lieu au centre communautaire kurde local de la rue d’Enghien ainsi que dans les restaurants et les salons de coiffure à proximité, a déclaré aux journalistes la maire du dixième arrondissement, Alexandra Cordebard. Le centre Ahmet Kayi, du nom du chanteur du même nom, est une association dont le but est de « favoriser l’insertion progressive » Population kurde vit dans la région centre de l’Île-de-France.

Le tireur a été attrapé et emmené aux urgences de l’hôpital, dit le maire. Selon BFM TV, le suspect a été arrêté il y a un an pour avoir attaqué un camp de réfugiés dans le 12e arrondissement de la capitale. Le motif de la fusillade d’aujourd’hui n’est pas clair. La procureure de Paris, Laure Beccuau, a déclaré qu’elle enquêtait sur l’affaire en tant qu’homicide et qu’elle enquêterait pour savoir s’il y avait un motif raciste derrière l’attaque. « Trois personnes sont mortes, une personne était dans un état mettant sa vie en danger, deux personnes ont été blessées relativement grièvement et le suspect qui pouvait être interrogé a également été blessé, notamment au visage. » il ajouta.

Selon la chaîne de télévision BFM la blessure du tireur n’entre pas en conflit avec la garde à vue et l’homme est emmené pour interrogatoire. Les membres de l’unité antiterroriste lui poseront également des questions pour écarter les motivations terroristes. Il y a bien longtemps, un homme travaillant comme cheminot a attaqué les tentes de migrants vivant en périphérie parisienne. Il a passé près d’un an en prison pour cet acte. Après sa récente libération, il s’est vu interdire de quitter la France et de posséder des armes.

Selon Le Monde, les trois victimes étaient des militants kurdes. « Les autorités françaises n’ont pas réussi à protéger (la communauté kurde) une fois de plus. La police contrôle les Kurdes au lieu de les protéger. » « Nous considérons l’attentat comme un acte terroriste. Cela fait partie de la tension que la Turquie entretient délibérément », a déclaré Agit Polat, porte-parole du centre kurde où s’est produit l’attentat.

En réponse à l’attaque, le Conseil démocratique kurde en France (CDKF) a appelé à une manifestation samedi après-midi, qui partirait de la place de la République à Paris. CDKF dans un communiqué « condamne fermement l’attaque terroriste d’aujourd’hui », il en attribue la responsabilité à la Turquie.

« Les prisonniers ont ciblé des étrangers lors de l’attaque, mais nous n’avons aucune indication pour le moment si spécifiquement kurde. » dit Darmani. Selon le ministre, l’auteur ne figurait pas sur la liste des personnes soupçonnées d’être radicalisées et a agi seul. L’homme était membre d’un club de tir et possédait légalement plusieurs armes à feu, a déclaré Darmanin.

« Sept à huit coups de feu ont été tirés dans la rue, c’était la panique absolue, nous étions enfermés à l’intérieur », un propriétaire de magasin dans une maison voisine, qui n’a pas souhaité être nommé, a déclaré à l’AFP. La police parisienne a demandé au public d’éviter le secteur sur Twitter. Plus tard, les autorités ont annoncé la fin de l’action policière. Les premières informations médiatiques ne parlaient initialement que des blessés, puis d’une seule victime.

« On a vu un vieil homme blanc venir tirer au centre culturel kurde, puis aller chez le barbier d’à côté. Nous nous sommes réfugiés dans un restaurant avec le personnel. » un autre témoin, qui s’est identifié comme étant Romain, le directeur adjoint du restaurant Pouliche Paris de la rue d’Enghien, a déclaré à l’AFP.

La Première ministre Élisabeth Borne a remercié la police pour sa réponse rapide « aux possibles auteurs de cet acte terrible ». Dans le même temps, il a exprimé son soutien aux familles des victimes.

Les procureurs antiterroristes sont en contact avec les enquêteurs, mais à ce stade ils ne suggèrent pas que l’attaque avait un motif terroriste. La France a été frappée par une série d’attaques meurtrières par des extrémistes islamiques entre 2015 et 2016 et reste en état d’alerte élevée pour d’éventuelles violences liées au terrorisme.

Lorraine Mathieu

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