France : des parlementaires drogués à l’ecstasy par des sénateurs

Le député du Mouvement Démocrate, âgé de 48 ans, a donné deux interviews télévisées sur l’incident, bien qu’il ait déclaré qu’il était toujours sous le choc après l’incident de la semaine dernière. Selon lui, il a décidé de parler de son expérience pour attirer l’attention sur l’épidémie de cas similaires dans toute la France. Il croit que n’importe qui peut vivre cela, à tout moment et à tout âge. « N’importe qui peut vivre ce qui m’est arrivé » a-t-il déclaré à la télévision France 5, appelant le gouvernement à intervenir.

Guerriau fait également face à des accusations de possession et d’usage de substances classées comme stupéfiants. Il a également été suspendu par le parti de droite Horizon, et beaucoup ont appelé à sa démission du Sénat. Guerriau lui-même nie toute culpabilité.

Dans une interview à BFMTV, Josso a avoué connaître Guerriau depuis dix ans et le considérer comme un simple collègue amical. Mardi dernier, il l’a invitée dans un restaurant pour célébrer sa réélection au Sénat. « Mais ensuite il a dit que nous nous retrouverions chez lui… parce qu’il y aurait moins de monde et moins de bruit et qu’ensuite il cuisinerait. » » dit Joso. Il a également souligné qu’il n’était venu dans l’appartement du sénateur qu’une seule fois au cours de la décennie précédente.

Pendant que Josso était assis dans le salon, Guearriau versait du champagne dans la cuisine puis l’apportait. Le prochain comportement devrait être étrange. Il aurait continué à allumer les lumières à toute vitesse et à les tamiser à nouveau. « Son besoin de me tapoter plusieurs fois pour me faire boire à nouveau était étrange », » dit Joso. À ce stade, dit-il, il a commencé à s’inquiéter parce que « Ce champagne n’a pas un goût normal, il a un goût sucré. » Le médecin lui a alors dit qu’allumer et éteindre les lumières devait déclencher les effets du médicament.

« J’ai regardé dans la cuisine et je l’ai vu mettre un sac blanc dans le tiroir. À ce moment-là, j’ai réalisé avec tous les symptômes que je ressentais qu’il tenait des médicaments dans ses mains. J’avais déjà la nausée, mon cœur battait à tout rompre et je je me suis dit : cours, il t’a drogué. » Josso a décrit la situation.

Il a estimé qu’il ne devait montrer aucune faiblesse et a réussi à réserver un taxi via l’application. « J’ai rassemblé mes forces restantes et mon instinct de survie et j’ai quitté l’appartement en disant que je retournerais travailler. » il dit. Guerriau encore lui « dix minutes terribles » suivi. Tout d’abord, alors qu’elle pouvait à peine se tenir debout, il est monté dans l’ascenseur, puis l’a suivie à travers la cour jusqu’à la rue avant qu’elle ne monte dans un taxi. « Je tremblais et je transpirais. J’ai compris dans quel piège je me trouvais. » Josso a décrit sa situation à cette époque.

Il a ensuite été aidé par un chauffeur de taxi et ses collègues parlementaires, qui ont appelé les ambulanciers. Il a alors lui-même appelé Yaël Braun-Pivet, présidente de l’Assemblée nationale, la chambre basse du Parlement français, et elle l’a aidé à porter plainte. Des tests effectués à l’hôpital ont révélé plus tard que l’ecstasy en était la cause.

L’avocat de Guearriau, Rémi-Pierre Drai, a déclaré ce week-end sur la radio France Bleu Loire Océan que le sénateur il « n’avait clairement pas l’intention » de droguer Josso avec l’intention de la violer ou de l’agresser sexuellement et qu’il n’était « clairement pas un prédateur sexuel ». Selon sa déclaration, le sénateur a seulement commis une erreur en présentant les verres. Tissu « dont il ne connaissait pas la nature, et il ne savait pas que c’était de l’extase », aurait été obtenu d’un membre du Sénat lors des élections de septembre, qui, selon lui, étaient difficiles.

Guerriau a finalement arrêté de consommer cette substance en septembre, selon son avocat, mais cela a recommencé la semaine dernière alors qu’il était seul à Paris, son chat est mort et il a appris qu’un de ses amis était atteint d’un cancer. Même cette nuit-là, il a finalement changé d’avis quant à la consommation de la substance, mais en a laissé un peu dans son verre de champagne. Le lendemain, il aurait accidentellement versé du champagne Josso dans le verre. « Ce n’était pas un piège et il n’avait pas l’intention de la droguer. » dit Draï.

En réponse à tous ces événements, en début de semaine, le président du Sénat, Gérard Larcher, a publiquement exhorté Guearriau à suspendre son mandat de sénateur, au moins temporairement. Il a souligné « la gravité des allégations portées contre lui ».

Albert Gardinier

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