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Le président français a indiqué qu’il maintiendrait le contact avec Poutine pour tenter de le faire sortir de la guerre
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Il a également annoncé que la France prolongerait l’augmentation des dépenses de défense convenue en 2017 et poursuivrait sa stratégie d’autonomie et d’investissement dans l’économie, la recherche et l’innovation.
« Nous ne sommes pas en guerre avec la Russie. » Le président français Emmanuel Macron a évité mercredi de porter le costume de chef militaire et a opté pour l’une de ses positions intermédiaires habituelles dans son allocution télévisée la plus importante sur la guerre en Ukraine. « Cet incident est le signe que les temps changent. La démocratie est remise en question sous nos yeux», a-t-il assuré ce soir dans un discours d’un quart d’heure depuis l’Elysée, dans lequel il a souligné vouloir maintenir le dialogue avec Vladimir Poutine et il a évité de faire référence à sa candidature à l’élection présidentielle en France, bien que cette semaine soit la date limite pour l’officialiser.
« J’ai décidé de rester en contact et Je resterai en contact dès que possible et besoin avec président poutine« dans le but de éviter l’expansion et la propagation des conflits& rdquor;, se défend le leader du centre, qui a redoublé d’efforts diplomatiques en février pour éviter la guerre. L’initiative a échoué. Si la France est prête à envoyer des armes à l’Ukraine et soutient des sanctions plus sévères, comme l’exclusion de la Russie du système Swift, elle ne veut pas fermer la porte à une résolution négociée du conflit.
Sur un ton solennel et solennel, au plus fort de la situation – l’une des pires guerres d’Europe depuis la Seconde Guerre mondiale -, le président a exprimé la solidarité de la France avec l’Ukraine et le président Volodymyr Zelensky, avec qui il n’arrêtait pas de s’entretenir au téléphone le week-end. quelques jours. Il avait prévenu que «les prochains jours risquent d’être plus difficiles. Des centaines de milliers de réfugiés vont fuir (vers les pays voisins) & rdquor ;. Macron s’est positionné en faveur de l’accueil des Ukrainiens fuyant la guerre, même s’il s’est opposé en août à l’arrivée d’Afghans fuyant le nouveau régime taliban.
« La Russie n’est pas une victime, mais un agresseur & rdquor;
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Macron a critiqué son homologue russe, Vladimir Poutine, « a choisi la guerre & rdquor; et il l’a fait » seul et exprès & rdquor;. « Il n’y a pas de troupes ou de bases de l’OTAN en Ukraine. La Russie n’est pas la victime, mais l’agresseur. (…) Cette guerre est le fruit de l’esprit de revanche qui découle de la lecture révisionniste de l’histoire”. Néanmoins, il a déterminé que « nous ne sommes pas en guerre avec la Russie. Nous savons ce qui nous unit à ces grands Européens, à savoir les Russes & rdquor ;. Avec ces mots, abaisser la spirale des déclarations bellicistes depuis les derniers jours. Le ministre français de l’Economie, Bruno Le Maire, s’était vanté mardi de promouvoir « une guerre économique et financière totale contre la Russie » – qu’il a fixée quelques heures plus tard -, tandis qu’un des porte-parole du gouvernement britannique a déclaré lundi vouloir « renverser la Russie ». & rdquor;.
Le dirigeant centriste a également évoqué l’adoption d’un plan en France pour contenir les retombées économiques de la guerre. Il a défendu l’augmentation des dépenses militaires et l’élaboration d’un « stratégie d’indépendance » énergique en Europe. Il a également annoncé ses plans selon lesquels lors d’un sommet des chefs d’Etat qui aura lieu la semaine prochaine à Versailles, des progrès seraient réalisés dans la construction de « l’Europe défensive ». L’une des principales propositions de Macron en matière militaire, même si le contexte actuel de revendication de l’Otan n’apparaît pas des plus favorables au Vieux Continent pour restaurer « l’autonomie stratégique » convoitée par Macron.
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