Après l’annexion de la péninsule en 2014, le Conseil fédéral a décidé de ne pas accepter les sanctions de l’UE, comme il l’a rappelé mercredi. Après la reconnaissance de deux parties de l’Ukraine qui se sont en partie séparées, il s’est également abstenu de prendre des mesures.
Mais il fera tout pour que les sanctions de l’UE soient contournées par la Suisse. Ce faisant, il s’est appuyé sur la loi sur l’embargo. Le gouvernement de l’État analysera les sanctions imposées et décidera ensuite comment les écrire. La Suisse est en contact permanent avec plusieurs pays pour échanger des informations sur la situation actuelle.
Critique acerbe
Le Conseil fédéral a condamné la reconnaissance des territoires non contrôlés par l’Ukraine en tant qu’État indépendant. Il s’agit d’un acte contraire au droit international et d’une violation de l’intégrité territoriale et de la souveraineté de l’Ukraine. Les tensions dans l’est de l’Ukraine ont fortement augmenté depuis que la Russie a pris cette mesure.
Le Conseil fédéral suit la situation « avec une grande inquiétude, car il existe un risque important de nouvelle escalade ». La Suisse ne reconnaît pas le territoire sécessionniste comme un État et continue de le considérer comme faisant partie du territoire national de l’Ukraine.
De plus, la reconnaissance régionale viole directement l’accord de Minsk, tel qu’il a été rédigé par le gouvernement de l’État. L’accord négocié entre l’Ukraine, la Russie, la France et l’Allemagne en 2014 est devenu la base du règlement du conflit dans l’est de l’Ukraine. En tant que membre du groupe de contact, la Russie a l’obligation de soutenir la mise en œuvre de l’accord.
Manifestation devant l’ambassade d’Indonésie
Une centaine de personnes se sont rassemblées devant l’ambassade de Russie dans la nuit pour protester. Ils accusent la Russie de violer le droit international et exigent le retrait des troupes russes de l’est de l’Ukraine.
Le groupe pour une Suisse sans armée (Gsoa), Juso et d’autres organisations ont appelé à manifester dans le quartier de Kirchenfeld. Dans le communiqué, ils ont exigé la reconnaissance de l’intégrité territoriale et de la souveraineté de l’Ukraine. Plusieurs élus locaux ont assisté à l’événement.
Il a déclaré que la Suisse ne devait pas rester les bras croisés dans la crise ukrainienne. Vous devez soutenir les sanctions diplomatiques contre la Russie et ses oligarques.
« La Suisse et le canton de Zoug assument leurs responsabilités, même si le siège de la société Nord Stream 2 est au centre de Zoug », ont critiqué les Jeunes Verts de Suisse. Nord Stream 2 est un nouveau gazoduc de la mer Baltique entre la Russie et l’Allemagne. Par conséquent, certains de leurs membres se sont réunis le matin pour protester devant le siège de Nord Stream à Zoug.
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