- Le Bureau du Défenseur des droits de l’homme a informé mercredi de la décision de la chambre criminelle de la Cour suprême. Il s’agissait du cas de trois journalistes de la télévision franco-allemande ARTE et de l’agence AFP
- Ils ont été arrêtés le 28 septembre 2021, soupçonnés d’avoir violé une interdiction de séjour dans cette zone alors qu’ils vivaient dans une ville où l’état d’urgence avait été imposé.
- L’état d’urgence a été instauré par règlement présidentiel, à propos duquel le gouvernement a ensuite publié un règlement interdisant aux personnes de résider sur le territoire couvert par cet état, qui est valable 24 heures sur 24.
- « Les personnes qui travaillent comme journalistes et qui ont une carte d’identité unique pour vivre dans des lieux où se déroulent des événements importants pour la communauté politique » – La Cour suprême a confirmé sa décision
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Dans la justification de l’arrêt de la Cour suprême, il a été souligné que « l’État a toujours – malgré la prise en compte des circonstances particulières dans lesquelles l’état d’urgence est instauré – l’obligation de protéger les droits et libertés des individus dans toute la mesure du possible . » Comme ajouté, la constitution, tout en garantissant « la liberté de mouvement sur le territoire de la République de Pologne et le choix du lieu de résidence et de résidence », protège la liberté de mouvement « en tant que manifestation fondamentale de la liberté humaine ».
Du 2 septembre à fin novembre 2021, en raison des pressions migratoires, l’état d’urgence a été décrété dans la zone frontalière avec la Biélorussie. Il a été introduit pour la première fois pendant 30 jours en vertu d’un règlement du président Andrzej Duda publié à la demande du Conseil des ministres. Seym a ensuite accepté de prolonger l’état d’urgence de 60 jours supplémentaires, soit jusqu’au 30 novembre. D’autre part, du 1er décembre au 1er mars de cette année, conformément aux règlements du ministre de l’Intérieur et de l’Administration, publiés en vertu des amendements à la loi sur la protection des frontières, il est interdit de rester à la frontière avec la Biélorussie. .
État d’urgence. Décision de la Cour suprême dans l’affaire des journalistes
Le Bureau du Défenseur des droits de l’homme a informé mercredi de la décision de la chambre criminelle de la Cour suprême. Il s’agissait du cas de trois journalistes de la télévision franco-allemande ARTE et d’un agent de l’AFP. Ils ont été arrêtés le 28 septembre 2021, soupçonnés d’avoir violé une interdiction de séjour dans la région en vivant dans une ville qui a imposé l’état d’urgence. Le tribunal de district a reconnu les journalistes coupables de l’erreur et les a réprimandés. La décision est définitive car les parties n’ont pas fait appel.
Un recours contre la décision a été déposé par le Médiateur, qui a indiqué, entre autres, – à son avis – que le gouvernement avait violé les limites des droits individuels énoncées dans le décret présidentiel, qui concerne l’interdiction de rester à une heure fixe et dans un lieu, un bâtiment et une zone désignés. Un état d’urgence a été instauré par décret présidentiel, à la suite duquel le gouvernement a ensuite publié un règlement interdisant aux personnes de vivre sur le territoire couvert par cet état, qui était en vigueur 24 heures sur 24.
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Selon le Médiateur, le gouvernement doit dans l’ordonnance définir les lieux, objets et zones individuels dans la zone couverte par l’état d’urgence, où il est interdit de rester, et ainsi clarifier les domaines et la portée des sujets soumis à des restrictions à la liberté constitutionnelle de mouvement. Comme ajouté dans le recours, le Conseil des ministres doit également préciser dans le règlement la durée de l’interdiction et le groupe d’entités visées par celle-ci.
SN est d’accord avec cet argument. Pour justifier le verdict rendu mardi, il a déclaré qu’il était « impossible de préciser dans le détail l’interdiction de séjour, qui a un caractère général, s’applique à tout moment et dans tous les domaines où l’état d’urgence l’impose ».
Décisions concernant les urgences. « La Constitution prévoit également la liberté « d’obtenir et de diffuser des informations » »
Dans le même temps, la Cour suprême a rappelé qu’« en vertu de la loi sur l’état d’urgence, il n’est pas possible de limiter la protection de la dignité humaine, de la vie ou l’obligation de traiter avec humanité ».
« Toutefois, on ne saurait présumer que l’interdiction de séjourner sur le territoire couvert par l’état d’urgence, quels qu’en soient l’heure, le jour et le lieu, puisse être considérée comme justifiée par la menace pour la sécurité des citoyens et l’ordre public liée au flux . situation à la frontière (…). La Cour suprême n’a aucun motif, où une restriction aussi sévère de la liberté, et affectant indirectement la possibilité d’exercer un certain nombre d’autres droits et libertés, serait justifiée dans ces circonstances « – il est noté dans cette justification.
Dans le même temps, la Cour suprême a indiqué que la constitution garantit également la liberté « d’acquérir et de diffuser des informations ». « Ce sont précisément les personnes qui travaillent comme journalistes qui ont une légitimité unique pour vivre dans des lieux où se déroulent des événements importants pour la communauté politique. D’autre part, il est déraisonnable de supposer que c’est ce groupe professionnel qui constitue une menace. mener des activités appropriées visant à rétablir une vie normale. Fonctions de l’État « – a souligné la Cour suprême.
La décision de la Cour suprême a été rendue par la chambre criminelle de la Cour, siégeant en banc de trois juges. La composition était présidée par le juge Tomasz Artymiuk, le rapporteur était la juge Barbara Skoczkowska, et il y avait aussi le juge Włodzimierz Wróbel.
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