Dans son discours, Macron a appelé au début d’une « nouvelle ère ». Selon lui, la France doit cesser d’interférer dans les parties de l’Afrique qu’elle gouvernait autrefois en tant que puissance coloniale. « Il y a une autre voie. Approcher les pays africains comme des partenaires qui partagent nos intérêts », a ajouté le président français, qui doit partir mercredi pour des voyages au Gabon, en Angola, en République du Congo et au Congo.
Le président a ajouté que le « nouveau partenariat de sécurité » ne signifie pas la fermeture des bases militaires françaises, mais leur transformation en fonction des besoins des partenaires africains. « Notre modèle n’est plus une base militaire comme nous en avons maintenant », a-t-il déclaré. « Désormais, notre présence (militaire) se traduira par des écoles, des académies qui seront dirigées conjointement par des personnels français et africains. Je le dis très clairement : le rôle de la France n’est pas de résoudre tous les problèmes de l’Afrique », a ajouté Macron.
Le discours de Macron intervient à un moment où l’influence française sur le continent africain fait face à son plus grand défi depuis des décennies. Le sentiment anti-français croissant a conduit à des manifestations de rue dans plusieurs pays d’Afrique de l’Ouest et du Nord. Comme l’a noté Reuters, les liens économiques historiques de la France avec la région sont également sous pression en raison de la présence commerciale croissante de la Russie, de la Chine et de la Turquie.
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