L’économie américaine a considérablement ralenti au premier trimestre de cette année. Alors que la croissance était de 2,6% au cours des trois mois précédents, elle n’a atteint que 0,1% en début d’année. La banque centrale américaine, la Fed, continuera de réduire son soutien à l’économie.
L’activité économique aux États-Unis a été frappée par un hiver extraordinaire. Ainsi, la croissance économique est devenue la plus lente depuis fin 2012. Elle est nettement en deçà des attentes des analystes, qui l’avaient prévue à 1,2 %, selon une enquête de Reuters.
Les prévisions éclair du département américain du Commerce n’ont pas précisé l’impact que le mauvais temps aurait sur l’économie au premier trimestre. Cependant, les économistes estiment que cela pourrait réduire le taux de croissance économique jusqu’à 1,4 point de pourcentage. La plupart des économistes s’attendent à une accélération du taux de croissance au deuxième trimestre.
Les dernières estimations officielles du PIB pour le premier trimestre interviennent quelques heures seulement avant la fin de la réunion monétaire de deux jours de la banque centrale américaine. Mais a néanmoins décidé la réduction attendue de la politique monétaire qui le soutient. Les achats d’obligations, censées stimuler la croissance économique, seront encore réduits de dix milliards de dollars (198 milliards de couronnes) à 45 milliards de dollars par mois. La Fed a réduit ses achats d’obligations pour la quatrième fois.
Dans le même temps, l’association ADP a annoncé que les employeurs privés aux États-Unis avaient créé 220 000 nouveaux emplois en avril, le plus depuis novembre. Le chiffre de l’ADP est considéré comme un signe avant-coureur du rapport plus large du Département du travail sur la création d’emplois et le chômage, qui sera publié vendredi et couvrira à la fois les secteurs privé et public.
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