Une ville de France a interdit d’utiliser son téléphone portable en public

La commune de Seine-Port, au sud de Paris, qui compte 2 000 habitants, a décidé de franchir cette étape « pionnière » et son maire, Vincent Paul-Petit, a rédigé un arrêté en conséquence. Ceci est basé sur les résultats d’un référendum municipal le mois dernier, au cours duquel 54 pour cent des 272 électeurs ayant participé ont voté pour l’interdiction.

Mais Le Parisien précise qu’aucune sanction n’est prévue en cas de non-respect de l’interdiction de téléphonie mobile. « Le maire n’a pas le pouvoir de s’immiscer ainsi dans la vie des gens. « La décision n’a aucune pertinence », a souligné l’avocat.

L’initiateur du vote était le maire lui-même, père de famille et aussi grand-père à plusieurs reprises, qui a fait signe pour « des raisons de santé et d’éducation ». L’action visait principalement les enfants qui, selon lui, devenaient « stupides » à cause de l’utilisation du téléphone portable.

Pour y parvenir, Paul-Petit s’est appuyé sur les précédentes déclarations du Premier ministre français Gabriel Attal, qui a déclaré que « lorsqu’il s’agit d’utilisation du téléphone portable, nous nous dirigeons vers un désastre sanitaire et éducatif pour les enfants et les jeunes ».

Les résultats du référendum, bien que favorables, lui furent quelque peu décevants. « Je m’attendais à une avance plus importante. Les téléphones portables sont très distrayants. Les gens ont l’impression que quelqu’un s’immisce toujours dans leur vie. Je ne veux pas de cela. Nous devons aider les gens », a-t-il déclaré, selon le journal. Le Parisien maire, qui a promis que la municipalité construirait un complexe sportif et un ciné-club pour les enfants et les adolescents.

Lors du vote, le public a voté en faveur de la charte pour s’opposer à l’utilisation excessive de tous les écrans, et pas seulement des écrans mobiles. Le document exhorte également les parents à ne pas permettre à leurs enfants de regarder la télévision ou d’utiliser des tablettes, des ordinateurs ou des consoles de jeux le matin, à table, le soir avant de se coucher et dans la chambre.

« Combien de bagels dois-je prendre ? »

Anne, 65 ans, faisait partie de ceux qui ont voté pour l’interdiction. « J’ai répondu à un SMS en marchant dans la rue et je n’ai pas regardé le trottoir. « Mes chevilles, mes genoux et mon nez sont cassés », s’est-il plaint.

La directrice de l’école maternelle de Jeanne a également choisi son « dix ». « J’ai vu des enfants d’à peine trois ans détruire les écrans. Certains ne savent pas utiliser leurs doigts, plier des blocs ou baisser leurs sous-vêtements pour uriner. Mais ils savent ce qu’est la télévision », a-t-il déclaré.

Les opposants à l’interdiction affirment que la jeune génération n’a pas de temps libre dans les villages ou qu’elle ne peut pas se renseigner sur les achats. « Et si j’ai besoin de savoir combien de bagels prendre ? » demanda l’un d’eux.

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Lorraine Mathieu

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