La France est une terre de promesse pour tous les gourmets, mais rares sont ceux qui ont déjà goûté au trésor national que représente la célèbre région de Champaigne. De nombreux touristes ne le connaissent pas, et ceux qui veulent le goûter, du moins par curiosité, ne s’intéressent généralement pas à sa composition et surtout à son odeur.
L’andouillette de bœuf a traversé la viande probablement à la vitesse de la lumière. À première vue, cette spécialité régionale française ressemble à la jitrnička tchèque et a un point commun : elle est également préparée à partir d’abats. Mais c’est là que s’arrêtent toutes les similitudes !
L’andouillette est composée d’une combinaison d’intestins de porc, de gésiers, de saindoux, d’un peu de viande (sans oublier) et d’épices grossièrement moulues, notamment des tomates, des oignons, du vin et du poivre. Cette combinaison peu attrayante de « restes d’abattoir » est le plus souvent servie à l’apéritif, généralement avec des légumes et une sauce à base de vin rouge ou de moutarde de Dijon.
La matière première principale étant la masse du côlon, même soigneusement nettoyée, l’Andouillette possède un arôme caractéristique qui fait référence à son origine. Certaines personnes parlent immédiatement de l’odeur des matières fécales, d’autres comparent l’odeur à l’urée rassis combinée aux matières fécales, et en la décrivant, des mots sortent sur des poubelles qui n’ont pas été lavées depuis longtemps.
Les casse-cou qui ont franchi la barricade aromatique ont alors été divisés en deux camps irréconciliables : les fans qui adoraient ça et les gens qui devaient faire quelque chose pour ne pas vomir en mangeant. Il apparaît clairement que le deuxième groupe est beaucoup plus nombreux.
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