« Sa voiture était sur le point d’être détruite par une explosion dont l’origine n’a pas été précisée. La police saoudienne a immédiatement ouvert une enquête et écarté provisoirement un crime et un attentat terroriste », selon un communiqué de l’agence organisatrice ASO.
Pour être clair, presque personne ici ne connaît rien aux bivouacs et les organisateurs ont juste ajouté qu’en accord avec la police, ils ont augmenté le niveau de sécurité de toute la compétition. « Ils nous ont juste dit d’être plus prudents », a haussé les épaules Quirin Müller, team manager chez Martin Prokop. Et quand j’ai appris les détails, j’ai appris sur le site du consulat français que le ministère français des Affaires étrangères avait demandé aux voyageurs saoudiens d’être vigilants. « L’hypothèse du crime n’est pas complètement écartée et la menace terroriste en Arabie saoudite est toujours présente. La prudence s’impose dans la vie de tous les jours », indique le site Internet du ministère.
Rien n’a changé pour les concurrents, seuls les bivouacs qui, selon les organisateurs, seront plus surveillés jusqu’à 3 500 personnes, comme des rangées de voitures en mouvement et des camions d’escorte. Mais c’est arrivé avant – vous ne pouvez vous rendre que dans un village improvisé, où (presque) tout le monde vit, puce à la main, des voitures de police bordent la route à l’intersection et dans les zones de départ et d’arrivée. Et d’après le comportement des locaux, j’ai vraiment l’impression qu’il n’y a pas lieu d’avoir peur de quoi que ce soit.
Philippe Boutron, 61 ans, est à la tête du club de football américain d’Orléans et dispute son neuvième Dakar. Au moment de l’incident, il conduisait une voiture de sauvetage de l’équipe de France Sodicars avec plusieurs autres passagers qui ont survécu avec seulement des blessures mineures. Boutron a été transporté en Europe par avion spécial.
Les concurrents eux-mêmes ressentent alors le risque de la concurrence elle-même plutôt qu’une attaque terroriste. L’année dernière, une aventure appelée Dakar a coûté la vie à deux motards, et l’année dernière il y avait lieu d’être triste, les règles ont été changées et décalées à nouveau. Les motards doivent porter des gilets en caoutchouc, des casques plus légers et tous les concurrents doivent alors disposer du dernier équipement homologué.
Les voitures et les camions sont des machines très sûres, mais bien sûr les risques demeurent. Après tout, une voiture circule sur des plaines sablonneuses à une vitesse maximale de 170 km/h, un camion a alors une vitesse limitée à 140 km/h et une moto également à 170 km/h. Les petits trains ne doivent pas rouler à plus de 120 ou 130 km/h.
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