L’agresseur a détenu les quatre femmes dans une pharmacie locale vers 16 heures. Un homme armé avec un casque sur la tête serait entré dans le magasin après être arrivé à vélo. Il a également une caméra GoPro sur son casque.
Au cours de l’attaque, il a menacé de tuer l’une des femmes si la police ne reculait pas. Il y est parvenu en ligotant tous les otages.
Après négociation avec le médiateur, il libère la première femme à 19h30. Il a libéré les trois otages restants une heure et demie plus tard.
L’agresseur était un jeune de dix-sept ans bien connu de la police française. Selon le journal Le Figaro, il aurait dû être interpellé en février lors d’une des manifestations dites des « gilets jaunes ». La police a trouvé une lettre à son domicile dans laquelle il s’excusait auparavant pour ses actes.
Selon le journal, le jeune a tiré au moins trois fois sur la police, mais d’autres sources affirment qu’il a tiré en l’air. La police a exclu un motif terroriste. « Nous n’avons aucune suspicion qu’il s’agisse de terrorisme », a déclaré la mairie locale, selon l’AFP, ajoutant que la police et les pompiers étaient sur les lieux et que les abords du bureau de tabac avaient été sécurisés.
La police a bouclé tout le quartier. Il a évacué plusieurs bâtiments et ordonné à tous les résidents locaux de rester à l’intérieur de leurs maisons. Des hélicoptères de la police ont également survolé les étals. Le maire de Blagnac, Joseph Carles, et le préfet local, Etienne Guyot, s’y sont également rendus, ainsi que le ministre français de l’Intérieur, Christophe Castaner.
Le commando est finalement intervenu contre l’homme qui s’était enrôlé dans la branche armée présumée des Gilets jaunes et l’a arrêté.
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