Le gouvernement français a déclaré son niveau d’alerte terroriste le plus élevé après qu’un jeune homme d’une vingtaine d’années a tué vendredi un enseignant et en a blessé un autre avec un couteau dans un lycée d’Arras, dans le nord du pays. La police a arrêté l’agresseur et l’a interrogé, ainsi que sept autres personnes, dont plusieurs de ses proches, a rapporté l’AFP. Le président Emmanuel Macron a qualifié cette attaque d’acte barbare de terrorisme islamique. Selon le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin, il existe un lien entre l’attaque et le conflit croissant au Moyen-Orient.
Le motif précis de l’agresseur est encore inconnu, la chaîne de télévision BFM, citant des sources anonymes, a affirmé qu’il avait crié « Allahu akbar » (l’arabe signifie Dieu est grand). Selon les médias français, le jeune homme semble être originaire de Tchétchénie et est sous surveillance policière de longue durée, mais la police ne le considère pas comme une personne à haut risque.
Arras est située dans le département du Pas-de-Calais, dans le nord de la France, non loin de la frontière avec la Belgique. Citant des sources policières, BFM TV a rapporté que le suspect était âgé d’une vingtaine d’années et était un ancien élève de l’école. La police a également interrogé sept autres personnes, dont le frère et la sœur du suspect. Le Parquet antiterroriste français (PNAT) a ouvert une enquête sur cette affaire.
« L’enseignant assassiné a tenté de défendre les autres et a sans aucun doute sauvé de nombreuses vies », a déclaré Macron, arrivé sur les lieux quelques heures après l’attaque. La France doit affronter « l’horreur du terrorisme islamique » de manière unie, a déclaré le président. Sans plus de détails, il a déclaré que la police ailleurs dans le pays avait déjoué d’autres tentatives d’attaque.
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