The Capitals présente un aperçu des événements uniques des pays européens.
HELSINKI
Le gouvernement finlandais présente une nouvelle politique envers l’UE. Le nouveau gouvernement finlandais a présenté son programme de 250 pages après sept semaines de négociations. Parallèlement, sept pages sont consacrées à la future politique de la Finlande au sein de l’UE.
Dans le document, le gouvernement de droite du Premier ministre Petteri Orp a souligné que l’UE était « le cadre de référence politique et économique le plus important » et une « communauté de valeurs » qui devrait adopter une approche plus robuste des problèmes mondiaux.
Le programme politique européen fixe également des limites claires. La Finlande souhaite que « l’Union européenne joue un grand rôle dans les grands problèmes et un petit dans les petits problèmes ». Cela se reflète également dans certaines des priorités spécifiques de la Finlande.
Selon le gouvernement, la Finlande doit être au niveau de l’UE pour identifier et protéger les « intérêts nationaux » du pays. La Finlande ne soutiendra pas d’instruments de financement supplémentaires ou entièrement nouveaux au niveau de l’UE dans les circonstances actuelles. Concernant le Fonds de souveraineté européen prévu, le gouvernement a déclaré qu’il évaluerait ses besoins « en ce qui concerne les politiques de soutien aux pays de l’UE et la direction dans laquelle les futures propositions de la Commission orienteront l’utilisation du fonds ». (Pekka Vantinen | EURACTIV.com)
PARIS | BERLIN
Les ministres de l’Intérieur français et allemand discutent de l’immigration clandestine en Tunisie. Le ministre français de l’Intérieur Gérald Darmanin et la ministre allemande de l’Intérieur Nancy Faeser sont arrivés dimanche en Tunisie pour discuter de sécurité et de migration illégale. Les coopérations renforcées devraient également couvrir la lutte contre le terrorisme et pourraient consister, par exemple, en « l’échange d’informations et la coopération inter-agences (en matière de renseignement) ». C’est ce qu’a déclaré le ministère français de l’Intérieur pour EURACTIV.fr.
La zone de migration est très chaude. Depuis le début de cette année, le nombre de migrants entrant dans l’UE depuis la Tunisie a considérablement augmenté. La semaine dernière, la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, ainsi que le Premier ministre italien Giorgio Meloni et le Premier ministre néerlandais Mark Rutte ont visité le pays d’Afrique du Nord. Von der Leyen a annoncé que la Tunisie recevrait 100 millions d’euros pour le contrôle des frontières à partir de cette année. Dans le même temps, l’investissement pourrait faire partie d’un plan plus large doté d’un budget pouvant atteindre 900 millions d’euros.
La partie française espère parvenir à un accord avec la Tunisie sur une meilleure gestion des migrants de retour au pays. Du côté allemand, en revanche, le ton est quelque peu différent – outre la lutte contre les passeurs, le communiqué de presse évoque « le soutien aux voies légales de migration » à des fins d’éducation ou d’emploi dans l’UE. (david basse | EURACTIV.fr)
ROME
La formation de la coalition du Mouvement cinq étoiles avec les socialistes italiens a été encore plus compliquée. Le Mouvement cinq étoiles italien de l’ancien Premier ministre Giuseppe Conte s’est réuni samedi à Rome pour une manifestation antigouvernementale. Environ 20 000 personnes ont assisté à l’événement. Cependant, des déclarations controversées ont été faites lors de la réunion, qui sont parvenues aux oreilles d’Ella Schlein, chef du Parti démocrate italien. Former une coalition conjointe entre le Mouvement cinq étoiles et le Parti démocrate pour les élections au Parlement européen en 2024 s’annonce de plus en plus difficile. Un obstacle à une alliance potentielle est l’attitude de guerre en Ukraine, car Conte ne soutient pas les livraisons d’armes à Kiev et soutient le dialogue avec la Russie, tandis que Schlein est indécis sur la question. (Fédérica Pascale | EURACTIV.it)
VARSOVIE
Le parti au pouvoir en Pologne a présenté ses excuses pour le tweet insultant Donald Tusk. Le député de Droit et Justice (PiS) Tadeusz Cymański a publiquement présenté ses excuses pour le tweet du vice-ministre du Climat qui a publiquement insulté le chef de l’opposition Donald Tusk.
Le tweet présentait l’ancien Premier ministre Donald Tusk comme un agent allemand et a donc déclenché une vive réaction. Lier Tusk à l’Allemagne est un sujet fréquent d’agitation politique du PiS. (Aleksandra Krzysztoszek | EURACTIV.pl)
BRATISLAVA
En raison des inquiétudes suscitées par l’euro numérique, la Slovaquie a ajouté le droit à l’argent liquide dans la constitution. Tout le monde a le droit de payer ses achats de biens et de services en espèces, indique un amendement à la constitution slovaque, qui a été approuvé la semaine dernière avec le soutien de 111 députés. Les modifications visent à protéger les paiements physiques avant l’introduction d’un euro numérique obligatoire. La monnaie, comme la crypto-monnaie, peut être utilisée pour les paiements numériques, mais sera sous le contrôle de la Banque centrale européenne. (Barbara Zmuskova | EURACTIV.sk)
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