21/12/2022 09:10
Depuis plus d’un an, l’Europe connaît l’épidémie de grippe aviaire la plus dévastatrice de son histoire. Plus de 50 millions d’oiseaux ont été abattus dans des élevages infectés, et avec l’arrivée de l’hiver, l’intensité du virus a doublé. L’Autorité européenne de sécurité des aliments (EFSA) l’informe dans son rapport. Les pertes chez les poulets, les canards et les dindes sont en fait plus importantes parce que le solde des poulets abattus ne comprend pas l’abattage préventif des animaux sains à proximité d’une épidémie.
D’octobre dernier à septembre, le virus de la grippe aviaire s’est déclaré dans 37 pays européens. Il s’est propagé en Amérique du Nord et a fait son apparition en Équateur, qui a activé début décembre un plan de protection des oiseaux sauvages aux Galapagos.
Sept nouveaux foyers de grippe aviaire ont été confirmés en République tchèque depuis début décembre, principalement dans les régions de Bohême centrale et méridionale. En raison de la propagation de la maladie, l’aviculture en plein air est interdite dans tout le pays depuis la semaine dernière.
En Europe, le virus n’a même pas disparu à l’état sauvage pendant l’été et a détruit des colonies d’espèces marines protégées. En automne, l’infection a de nouveau été détectée dans la ferme et, par rapport à la même période l’année dernière, il y avait 35 % d’oiseaux infectés en plus.
La France, la Grande-Bretagne et la Hongrie sont actuellement les plus touchées. En France début décembre, il y avait 91 exploitations infectées, lundi il y en avait plus de 200, selon l’AFP, a indiqué le ministère français de l’Agriculture.
À la demande de la Commission européenne, l’EFSA évalue la possibilité de vacciner les volailles. Les conclusions seront disponibles au second semestre de l’année prochaine.
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