Les Français sont à nouveau descendus dans la rue, un total de plus de 300 manifestations et protestations ont été annoncées lundi, la plupart contre les réformes des retraites et la justice sociale. La sécurité est surveillée par 12 000 policiers et gendarmes dans les rues, dont 5 000 à Paris, rapportent les médias français. Par exemple, à Lyon, un groupe de personnes portant des masques noirs a brisé les vitres d’une compagnie d’assurance et incendié du mobilier municipal.
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A Nantes, la partie agressive du cortège a tiré des coups de canon, les forces de l’ordre se sont défendues avec des gaz lacrymogènes. A Paris, des militants écologistes ont renversé de la peinture devant le bâtiment du ministère de la Justice ou au siège de la Fondation Louis Vuitton. Ils protestent contre la soi-disant optimisation fiscale.
De nombreuses manifestations ont également eu lieu à Toulouse, Bordeaux ou Marseille. A Paris, les gens ne s’étaient rassemblés que vers le soir, le cortège n’avait pas encore commencé, écrit Le Monde. La police de Paris et de Bordeaux sera assistée par des drones pour surveiller les foules, les tribunaux ont approuvé leur utilisation, ce que la nouvelle décision autorise.
123 policiers ont été blessés et l’aéroport a été bloqué. Plus d’un million de personnes ont participé à une autre manifestation en France
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Quelque 418 000 manifestants sont descendus dans les rues à travers la France à 14 heures, soit environ le double du nombre lors des plus grandes manifestations contre la réforme des retraites en avril, mais moins qu’en mars. Cela a été rapporté par Le Figaro sur la base de ses propres calculs basés sur les données de la police. Les autorités avaient précédemment annoncé que jusqu’à 600 000 personnes étaient attendues, dont jusqu’à 100 000 à Paris.Le record quotidien de cette année était de 1,3 million de manifestants.
Le Parti de l’unité nationale (RN) de droite a décidé de célébrer le 1er mai au Havre cette année. Environ 1 400 d’entre eux se sont rassemblés dans la ville portuaire avec une forte représentation de la classe ouvrière et des syndicats.Une manifestation de protestation a également eu lieu dans la ville contre leur présence, écrit Le Monde.
L’ancien Premier ministre Édouard Philippe, longtemps l’homme politique français le plus populaire et ancien maire du Havre, s’exprimait dans la même ville. Le parti RN a le droit de se réunir dans la ville et d’exprimer ses opinions, a déclaré Philippe selon le site Internet de BFM TV, ajoutant qu’il était fortement en désaccord avec ces opinions.
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