Les chemins de fer français doivent avoir de la concurrence. Ils ont essayé des trucs pour briser son esprit

Il y a deux ans, la réglementation bruxelloise est arrivée en France. Dans le cadre du nouveau pacte ferroviaire, le transport ferroviaire devait être libéralisé et le monopole de la société SNCF (Société nationale des chemins de fer français), qui transportait les Français par train depuis 1937, prenait fin.

La ligne aurait dû ouvrir cette année, mais en raison de la résistance de la SNCF, l’entrée des entreprises concurrentes sera retardée de plusieurs années.

Un boom ferroviaire majeur devrait se produire dans les trains à grande vitesse TGV, où l’on gagne le plus d’argent. Deux sociétés étrangères devaient concurrencer les chemins de fer nationaux.

La première, Thello, est une filiale de la société italienne Trenitalia. Il propose actuellement une ligne principale Milan-Lyon-Paris et souhaite qu’elle soit opérationnelle en juin prochain. L’entreprise aurait dû recevoir l’autorisation d’opérer cette année, mais en raison des restrictions causées principalement par la pandémie de coronavirus, elle l’obtiendra plus lentement.

Plusieurs liaisons entre les villes de Lyon, Marseille et Avignon sont également prévues par Renfe, la compagnie ferroviaire nationale espagnole. Il souhaite également travailler avec la SNCF en Espagne.

Outre les lignes longue distance rentables, sur lesquelles les trains circulent à une vitesse de trois cents kilomètres, des lignes régionales devraient également être ouvertes.

À partir de fin 2019, les régions pourront proposer des offres sur toutes les lignes aux nouveaux investisseurs. Mais jusqu’à présent, seuls cinq d’entre eux l’ont fait. Cette décision française rappelle la situation en République tchèque, où de nombreuses régions ont signé des contrats à long terme avec les chemins de fer tchèques.

Les cinq régions qui autorisent ce concours promettent des économies et une qualité supérieure depuis leur déménagement. « Nous nous attendons à une meilleure qualité de service à moindre coût », a conclu le vice-président régional des transports de PACA. Ils placent des offres sur les lignes les plus fréquentées, par exemple la ligne Marseille – Nice.

La SNCF a tenté de boycotter la loi

« A court terme, les risques pour la SNCF sont très limités, car les entreprises concurrentes soumissionneront principalement sur des itinéraires moins fréquentés », ont déclaré les experts en transport du cabinet de conseil Bartle.

Malgré cela, l’entreprise tente à tout prix de maintenir sa position. Par exemple, dans l’une des régions du nord, ils n’ont pas pu lancer d’appels d’offres pour de nouvelles compagnies aériennes depuis plusieurs mois, car la SNCF ne leur a pas fourni d’informations sur l’état des voies, le nombre d’employés, etc.

Malgré ces astuces, la perte du monopole semble inévitable. En janvier prochain, la compagnie allemande Arriva, qui envisage d’exploiter des lignes plus fréquentes, par exemple entre les villes de Nantes et Bordeaux, devrait faire ses commentaires.

Mais la libéralisation du système de transports publics français ne s’arrête pas là. Dans les années à venir, la concurrence commencera également à s’imposer sur les lignes de bus et même sur le métro parisien.

Narcissus Shepherd

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