Le professeur a été condamné à la réclusion à perpétuité pour l’attaque de la synagogue, la France traite l’affaire depuis plus de 40 ans

Hassan Diab. Image prise à partir de 2019 lors de sa sortie du Canada vers la France (26 juillet 2019)
| Photo: Profimedia.cz

Le procès conclut une enquête de plusieurs décennies sur l’un des crimes non résolus les plus longs de l’histoire moderne de la France. Le tribunal a été saisi d’un attentat perpétré en octobre 1980, lorsqu’une bombe a explosé près d’une synagogue de la rue Copernic à Paris, tuant quatre personnes et en blessant 46. Au moment de l’explosion, il y avait plus de 300 fidèles, dont des enfants, dans la synagogue.

Le verdict de culpabilité de Diab en a surpris beaucoup dans la salle d’audience, car la défense a fait valoir de manière concluante qu’il n’y avait pas suffisamment de preuves pour condamner l’accusé, a écrit AP. Les avocats de Diab ont déclaré que leur client se trouvait au Liban au moment de l’attaque et avait été victime d’une erreur d’identité.

Les enquêteurs ont lié l’attaque antisémite à un commando composé de membres du Front populaire de libération de la Palestine (FPLP), mais n’ont jamais revendiqué la responsabilité.

Le Conseil des institutions juives de France (CRIF) a salué la décision et a appelé le Canada à arrêter Diab, aujourd’hui âgé de 69 ans, et à l’extrader vers la France. Cependant, on se demande si les tribunaux canadiens se conformeront à la demande française. Déjà lors de précédentes procédures judiciaires, Diab a été extradé vers la France depuis le Canada en 2014 et a passé plus de trois ans en détention. Le tribunal a abandonné les poursuites en 2018 et Diab est ensuite retourné au Canada.

Nicole André

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