Selon space.com, pour la première fois dans l’histoire des vols spatiaux, il utilise une technologie couramment utilisée par les téléphones portables sur Terre. Il s’agit de la modulation GMSK (Gaussian Minimum Shift Keying), également utilisée dans les réseaux cellulaires GSM. La plupart des téléphones dans le monde fonctionnent dessus. Selon des données disponibles sur Internet, plus d’un milliard de personnes dans plus de 200 pays utilisent des téléphones GSM.

À l’aide de GMSK, Herschel a envoyé samedi un message test à une station de l’ESA en Australie. « Le satellite se trouvait à l’époque à environ 280 000 kilomètres de la Terre », a ajouté John Dodsworth, responsable des opérations aériennes pour le projet Herschel-Planck au siège de l’ESA à Darmstadt, en Allemagne.

Sur les réseaux cellulaires GSM, la même technologie transmet les données à des vitesses légèrement plus lentes, selon space.com. La modulation GMSK est également utilisée pour les communications du compagnon de Herschel, le télescope Planck, qui, avec le plus grand observatoire infrarouge nommé d’après le célèbre astronome William Herschel, a été lancé jeudi depuis le cosmodrome de Kourou en Guyane française. Toutefois, les capacités de transmission de Planck seront testées ultérieurement, selon le serveur. Le projet Herschel-Planck est à ce jour la mission scientifique spatiale la plus coûteuse de l’Agence spatiale européenne. Il coûtera 1,8 milliard d’euros (plus de 48 milliards de couronnes) et aura pour mission d’acquérir de nouvelles connaissances sur les débuts de l’évolution de l’univers.