Le lent n’est pas le retard du plus rapide. Macron appelle à une UE à deux vitesses

Macron estime que la coopération franco-allemande sera une force décisive pour le changement au sein de l’UE. Selon lui, l’UE manque actuellement d’une « culture de coopération », elle est « trop faible, trop lente et trop inefficace ».

Selon lui, les pays intéressés à participer à sa vision de l’avenir de l’Europe pourraient former dans les semaines à venir un groupe dédié à la « reconstruction de l’Europe ». Selon Macron, le Royaume-Uni, qui a décidé de quitter le bloc l’année dernière, retrouvera sa place dans la future Union européenne, qui connaîtra un renouveau et sera plus simple.

Moins de commissaires européens

Macron a parlé au nom de la « Commission européenne composée de quinze membres ». Aujourd’hui, chacun des vingt-huit États membres de l’UE envoie un représentant à la commission. Selon son idée, les électeurs devraient également choisir les membres du Parlement européen parmi des candidats internationaux, sur la base desquels la moitié de tous les sièges parlementaires seraient pourvus.

Budget commun de la défense

Macron a également appelé l’Union européenne à renforcer sa sécurité en créant un budget de défense commun et une force d’intervention européenne partageant la même doctrine.

En politique étrangère, selon le président français, il est nécessaire de fixer des objectifs en Méditerranée et en Afrique du Nord, où des milliers de migrants arrivent en Europe.

Pour gérer les migrations, il est nécessaire de réformer la politique d’immigration de l’UE, de créer un bureau européen de l’asile et une base de données commune des demandeurs d’asile, a déclaré Macron.

Réponse conjointe aux situations d’urgence

Macron a également proposé la création d’un parquet européen pour lutter contre la criminalité et le terrorisme, mais aussi, par exemple, d’une défense civile commune dans les situations d’urgence.

Dans son discours, le président français a critiqué les hommes politiques européens pour avoir laissé l’UE dans le flou et pour l’opinion publique qui la considère comme une bureaucratie impuissante.

« Nous avons toléré l’idée que Bruxelles est responsable de tout, mais nous devons réaliser que nous sommes Bruxelles », a déclaré Macron. Selon lui, l’Union européenne est aujourd’hui de plus en plus fragile car elle est affectée par la mondialisation.

Albert Gardinier

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