La Nouvelle-Calédonie reste un territoire français. L’intérêt pour le référendum était énorme

Sur la base des résultats finaux, 53,26 pour cent des votants ont voté contre la formation d’un Etat indépendant. En réponse, le président français Emmanuel Macron a déclaré qu’il acceptait humblement le résultat, le qualifiant d’expression de « confiance dans la république ».

Les résultats globaux de ce référendum sont les mêmes que ceux de l’automne 2018, lorsque la Nouvelle-Calédonie avait voté pour la première fois la sécession de la France. Cependant, le camp anti-indépendantiste a gagné cette fois-ci avec une marge plus étroite qu’il y a deux ans. À cette époque, 56,4 pour cent des électeurs étaient favorables au maintien du système autonome de gouvernement autonome.

« Les électeurs ont exprimé leur opinion, la majorité a exprimé le souhait de maintenir la Nouvelle-Calédonie au sein de la France. En tant que chef de l’Etat, j’accepte cette marque de confiance envers la république avec une profonde gratitude. « J’accepte également les résultats avec humilité », a répondu le président Macron, selon l’AFP.

La Nouvelle-Calédonie, qui abrite actuellement environ 270 000 habitants, a été colonisée par la France au milieu du XIXe siècle et fait l’objet de débats depuis des décennies sur la possibilité de rompre ses liens avec Paris.

Selon Reuters, si les résultats du référendum de dimanche ont soulagé le gouvernement français, une surprise sous la forme d’un résultat inverse signifierait la perte d’un territoire stratégiquement important.

Le vote de dimanche a suscité un énorme intérêt du public puisque, selon les dernières données, environ 85 pour cent des quelque 180 000 électeurs éligibles ont voté.

Nicole André

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