La masculinité toxique est responsable des morts sur les routes, selon la campagne française

« Vitesse, alcool, drogue, fatigue… Et s’il fallait ajouter la masculinité ? » il a demandé, selon le journal Garde l’agence nationale de sécurité routière La Sécurité Routière sur sa liste des facteurs qui conduisent couramment aux accidents de la circulation.

La vidéo d’une minute montre un homme dans une maternité accueillant son fils nouveau-né. « Vous n’avez pas à faire ce que les gens attendent d’un homme. Soyez l’homme que vous voulez être », a-t-il dit au garçon.

Les hommes représentaient 78% des personnes tuées dans des accidents de la circulation en France l’année dernière. Cela correspond également à la moyenne de l’UE. A titre de comparaison – z données Selon le BESIP, 288 personnes ont été tuées dans des véhicules de tourisme en République tchèque en 2020, dont 232 hommes et 56 femmes.

Mise en garde contre la prise de risque et la domination

Selon Florence Guillaume, le but de cette campagne n’est absolument pas de stéréotyper ou de culpabiliser les hommes. « Il s’agit d’amener les gens à s’adapter à leur comportement », dit-il.

Il a également déclaré que le nombre d’hommes décédés sur la route était une question sérieuse et ne signifiait pas que tous les hommes étaient de mauvais conducteurs. Au lieu de cela, dit-il, la société doit surmonter les pressions qui poussent les hommes à prendre des risques, à conduire vite et à exercer une domination sur la route.

« Ce stéréotype contribue à perpétuer l’idée que les hommes, contrairement aux femmes, ont une forme d’aptitude naturelle à la conduite, ce qui conduit ironiquement à des excès de vitesse, à des dépassements dangereux ou à la conduite en état d’ébriété », dit-il. site Internet agence.

Le sociologue Alain Mergier a déclaré au Guardian qu’il est remarquable de constater à quel point certains stéréotypes sont transmis de père en fils, notamment la voiture en tant qu’objet représentant leur masculinité et leur identité. Selon lui, ce qui est important dans cette campagne, ce n’est pas de stigmatiser les hommes, mais de proposer une voie différente, qui ne relève pas de l’affrontement et de l’agressivité, mais de la sensibilité.

Lorraine Mathieu

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