Un demi-million de Français ont participé aux primaires populaires. La lauréate, Christiane Taubir, est connue dans le pays comme une ancienne militante anticoloniale, exposante du Parti socialiste et, après 2012, ministre de la Justice. Photo de Joël Saget, AFP
La gauche française a attiré l’attention d’une autre primaire, dans laquelle elle tente de choisir un candidat pour l’élection présidentielle de printemps. En plus de plusieurs primaires distinctes, organisées l’année dernière par les partis de gauche les plus en vue, la soi-disant élection du peuple, organisée par des militants de gauche non partisans, se termine le dimanche 30 janvier.
Persévérer dans la résistance demande parfois de rester, mais parfois de partir
Les initiateurs issus des rangs des associations politiques, écologistes, féministes et autres ont présenté les profils de sept candidats, dont trois – Jean-Luc Mélenchon de La France InsoumiseLe vert Yannick Jadot et la socialiste Anne Hidalg se sont déjà présentés pour leur propre parti et font campagne.
Les personnes intéressées par les primaires peuvent s’inscrire puis classer chacune des sept proposées sur une échelle allant de « insatisfaisant » à « très bon ». L’objectif officiel est de voter pour un candidat général qui est acceptable, pas idéal, mais acceptable pour l’électorat de gauche au sens large.
Un demi-million de personnes ont fini par voter aux primaires, et le meilleur classement est allé à Christiane Taubir, 69 ans, ancienne militante anticoloniale de Guyane française, exposante du Parti socialiste et, après 2012, ministre de la Justice.
« J’accepte cette candidature et les responsabilités qui y sont associées (…) Je vais essayer de négocier avec chacun des autres candidats (…), car notre espoir est l’unité et l’action commune », a déclaré lundi Taubir lors d’une conférence de presse spéciale.
Mauvaise chance
Les experts en politique française s’accordent plus ou moins à dire que les chances de succès réel de Taubir cette année sont minces, quelles que soient les primaires. Aucun des trois candidats de gauche en vue – Mélenchon, Jadot, Hidalgo – n’a soutenu l’idée de l’Abécédaire du peuple et n’a pas accepté le mandat de Taubir. Des dirigeants de petites formations de gauche radicale comme Philippe Poutou ou Nathalie Arthaud, qui ne faisaient pas eux-mêmes partie de la sélection des candidats, ont tenu le même discours.
De plus, un demi-million de voix, ce n’est pas tant en France – l’actuel président Emmanuel Macron en a remporté 8,5 millions au premier tour des dernières élections, Marine Le Pen 7,6 millions, Jean-Luc Mélenchon 7 millions, etc.
Selon déjà, les deux tiers des Français le souhaitent une enquête voter pour le « candidat de droite, de centre-droit ou nationaliste » de cette année.
« (Christiane Taubir) espère maintenant, grâce aux primaires, qu’il sera dans les urnes et que certains des candidats les plus populaires mais les plus faibles se présenteront ensuite pour lui. Concrètement, ce pourrait être la maire de Paris, Anne Hidalgo, qui a déjà moins de soutiens que Taubir. , et le cas du candidat vert, Yannick Jadot. Même ainsi, ce sera un énorme défi pour lui d’accéder au second tour de sa propre élection », il expliqua lundi le France 24 journaliste Marc Perelman.
Soutien actuel des candidats présidentiels individuels. Graphismes EuropeElect, Twitter
Modèles intéressants
Idéologiquement et programmé, Taubir a toujours représenté la gauche libérale ou – selon certains politologues – certains macronisme de gauche. Après tout, il a quitté le gouvernement néerlandais en 2016 pour des raisons purement liées aux droits de l’homme – pour être en désaccord avec les changements constitutionnels concernant la possibilité de priver les terroristes de leur citoyenneté. Ainsi, il s’agit de savoir si des hommes politiques comme Jean-Luc Mélenchon le soutiendront finalement, même s’il dirige davantage.
Sur les sept gauchistes d’origine de l’élection principale du peuple, seuls l’eurodéputé socialiste Pierre Larroutura et l’activiste politique régionale Charlotte Marchandise se sont inscrits pour aider activement leur vainqueur. C’est l’une des raisons pour lesquelles les observateurs s’intéressent plus souvent à la méthode de choix qu’au résultat.
« C’est une chose intéressante à long terme, en termes de mécanisme électoral et d’approfondissement de la démocratie. À court terme, cependant, il s’agit plutôt d’une vague chaotique dans une mer déjà désorganisée de candidats de gauche. » mentionné pour France 24 Bruno Cautrés Science.
« C’est une question très importante de savoir si le choix du candidat le moins diviseur peut être le chemin de la victoire. De la politique actuelle, pas seulement en France, il semble que l’avantage recherché dans une telle lutte est la force de la personnalité et une voix claire qui est facilement distinguable de l’autre. rappeler Davide Basso en français efficace.
La France élira son prochain président les 10 et 24 avril de cette année. Selon le sondage actuel, l’actuel président, Emmanuel Macron, est le favori. Il a été suivi par la populiste nationale Marine Le Pen, la néo-googleuliste Valérie Pecrésse et l’ultranationaliste de la télévision Ric Zemmour.
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