La Galerie nationale de Prague commémorera le centenaire de son achat d’une collection d’art français

L’anniversaire sera célébré par une conférence internationale les 2 et 3 novembre au monastère Sainte-Marie. Agnès et une série d’événements destinés aux professionnels et au grand public. Un audioguide mettant en avant les œuvres achetées exposées au Fair Palace sera également à la disposition des visiteurs. NGP en a informé aujourd’hui dans un communiqué de presse.

Grâce à une initiative généreuse du gouvernement de l’époque, soutenue par le patronage du président Tomáš Garrigu Masaryk, la collection d’art de l’État a acquis plusieurs dizaines d’œuvres d’auteurs tels que Georges Braque, Paul Cézanne, Eugène Delacroix, André Derain, Paul Gauguin, Vincent van Gogh, Henri Matisse, Claude Monet, Pablo Picasso, Auguste Renoir ou encore Henri Rousseau. La plupart d’entre eux sont exposés au Palais des Expositions.

L’État tchécoslovaque a dépensé cinq millions de couronnes pour l’achat d’armes. En termes contemporains, ce nombre équivaut à 19 avions de combat Aero A-18 entièrement équipés ou à 64 voitures de luxe Laurin & Klement Type 210, selon NGP. L’État augmente alors le montant d’un million pour l’acquisition du tableau Les Amants (1875) d’Auguste Renoir.

Par exemple, la villa Tugendhat à Brno, achevée en 1930, coûtait également à l’époque cinq millions de couronnes, et plusieurs dizaines de maisons familiales auraient pu être construites pour le même prix à l’époque, selon la galerie.

L’achat d’œuvres d’art françaises était le résultat de l’intérêt à long terme du monde culturel tchèque pour les beaux-arts français et visait en même temps à démontrer la sympathie entre le jeune État d’Europe centrale et la France au niveau politique et culturel officiel. diplomatie.

Actuellement, l’ensemble de la collection compte plus de 260 œuvres d’art. Sa valeur artistique est incalculable et fait partie des collections d’art les plus importantes de la République tchèque. Peu de temps après l’achat, cette collection unique a également été classée parmi les plus belles collections d’art français hors de France. Selon les experts, l’achat de ce format est non seulement un acte politique extraordinaire, mais surtout, il montre à quel point le soutien éclairé de l’État peut jouer un rôle important dans la politique d’acquisition des institutions culturelles publiques.

La collection a été acquise lors d’une exposition des beaux-arts français des XIXe et XXe siècles organisée par la Société des Beaux-Artistes Mánes sous les auspices du président de la République Tomáš Garrigu Masaryk en 1923. Dans le cadre de l’exposition, des centaines d’œuvres ont été rassemblées auprès d’importants institutions françaises, notamment de la galerie d’art du Louvre, mais aussi de nombreuses galeries prestigieuses et collectionneurs privés.

Cet anniversaire sera également commémoré avec le nouveau documentaire L’Achat du siècle 1923 : La naissance de la collection française, dont la première sera suivie d’un débat le jeudi 2 novembre à l’Institut français de Prague. Un audioguide de la collection française, présentée dans les expositions permanentes 1796-1918 : L’art d’un long siècle et 1918-1938 : La Première République au Palais des Expositions, sera à la disposition des visiteurs. L’exposition 1918-1938 : La Première République est complétée par une exposition documentaire retraçant les achats de la collection jusqu’à la mi-décembre.

Albert Gardinier

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