La France renaît de ses cendres. La magie s’appelle Cofidis

Jusqu’à présent, vous pouvez douter de la façon dont Cofidis a réussi à survivre parmi les équipes professionnelles. Peut-être que vous ne saviez même pas qu’il était sur le Tour. Au cours des 20 dernières années, ils n’ont presque rien gagné dans les grandes courses. La mise en scène « Vieille Femme » pour la dernière fois de Sylvain Chavanel et Samuel Dumoulin en 2008. Il y a 15 ans.

Maintenant, la France est sous leurs pieds car ils ont retrouvé la gloire du cyclisme. Le Français Victory Lafay dans la deuxième étape et le Basque Ion Izagirre dans la 12e étape ont été comme de l’eau vive pour le cyclisme français. Peu de gens s’y attendaient.

Tout a commencé en 1996 par Cyrille Guimard, ancien manager de Bernard Hinault, Greg LeMond et Laurent Fignon de l’équipe Renault-Elf-Gitane des années 1980. Depuis lors, cependant, Cofidis est plus « célèbre » pour son scandale de dopage que pour ses résultats exceptionnels.

Initialement, l’écurie faisait partie de l’UCI ProTour. Mais depuis 2010, il a concouru en tant qu’équipe continentale UCI. Il n’est revenu au plus haut niveau de l’UCI World Tour que pour la saison 2020.

Guimard a fondé l’équipe en 1996 avec le soutien de François Migraine, PDG de la société de crédit Cofidis, qui outre la France est présente dans sept autres pays, dont la République tchèque. La première acquisition a été Lance Armstrong, anciennement de l’équipe cycliste Motorola. Mais Armstrong a été expulsé de la cage à cause d’un cancer, alors un autre Américain, Bobby Julich, est devenu le leader de la course par étapes.

1998 a été la meilleure année pour Cofidis à ce jour. Julich a terminé troisième du Tour et Frank Vandenbroucke a réalisé un excellent résultat dans les classiques. Cette année-là, Cofidis remporte même le classement par équipe sur le Tour.

Mais ensuite, la trajectoire de la cage a fortement chuté. Julich et Vandenbroucke sont partis. Les homologues belges de Vandenbrouck, Nico Mattan, Chris Peers, Peter Farazijn et Jo Planckaert, sont restés mais ont été critiqués pour leurs performances incohérentes.

Et encore du dopage

Du sang neuf a été apporté à l’équipe par David Millar, qui a remporté le prologue du Tour de France 2000 et a pris la tête. Il y a une deuxième bonne vague. En 2004, Cofidis compte trois champions du monde : Igor Astarla sur route, David Millar dans le contre-la-montre individuel et Laurent Gané sur piste.

Les meilleures images du Tour de France :

Mais des scandales de dopage avec Millar et d’autres pilotes ont tout gâché il y a des années.

L’équipe est revenue sur le Tour de France en 2004, remportant des étapes avec Stuart O’Grady et David Moncoutié. Mais alors c’est comme sur une balançoire. En 2006, O’Grady et Matthew White partent, tout comme Cédric Vasseur. Pourtant, les écuries ont maintenu une puissance de feu décente, remportant la première étape du Tour de France 2006 avec Jimmy Casper.

Et puis vint 2008 avec ces deux victoires. C’est en fait la fin. Presque plus depuis. Seuls des changements éternels dans les postes de direction, des scandales de dopage et des résultats bâclés.

Seulement maintenant, presque miraculeusement, tout a changé et Cofidis a retrouvé un honneur et un respect perdus depuis longtemps.

James Bonnaire

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