« Gouvernement [britnico] Qui ne fait actuellement pas ce qu’il dit » et « j’aimerais beaucoup voir un gouvernement qui ne veut travailler qu’avec nous de bonne foi », a déclaré Macron lors de la présentation de son agenda pour la présidence par intérim de l’Union européenne (UE ).
A ce titre, le président français souhaite que Londres mette en place « des moyens légaux d’enquêter sur le droit d’asile », notamment lorsque « le modèle économique britannique repose sur le travail illégal d’étrangers ».
Les remarques du leader français sont intervenues peu de temps après que la Grande-Bretagne a rejeté un ultimatum du 10 décembre posé par la Commission européenne pour résoudre un différend sur les permis de pêche post-Brexit avec la France.
« Nous ne fixons jamais de date limite », a déclaré un porte-parole du Premier ministre britannique Boris Johnson. « Ils en ont créé un, mais pas celui avec lequel nous travaillons », a-t-il ajouté.
Le ministre britannique de l’Environnement, George Eustice, s’entretiendra à nouveau vendredi avec le commissaire européen chargé de la pêche, Virginijus Sinkevicius de Lituanie. « Il y a un processus technique en cours », a déclaré un porte-parole de Downing Street.
La France a en revanche prévenu ce jeudi, par l’intermédiaire de sa ministre de la Mer, Annick Girardin, qu’elle demanderait un arbitrage au niveau européen et pourrait même ouvrir un « contentieux » si Londres ne validait pas toutes les licences de pêche requises. par Paris jusqu’à vendredi soir.
Les pêcheurs français ont obtenu 1 004 permis, mais « en attendent toujours 104 », selon le ministère français des Affaires maritimes.
En vertu d’un accord conclu fin 2020 entre l’UE et ses anciens membres, les pêcheurs européens peuvent continuer à opérer dans les eaux britanniques s’ils prouvent qu’ils l’ont fait au préalable.
Mais Londres et Paris doivent encore se mettre d’accord sur le type et la portée de ces preuves.
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