« Le gouvernement appelle à la responsabilité et au dialogue. Le désaccord sur les niveaux de salaire ne justifie pas le blocage de tout le pays. Refuser de discuter, c’est faire de tous les Français des victimes », a déclaré Borne au parlement. Le Premier ministre a qualifié la situation d’inacceptable et a annoncé qu’il avait demandé aux autorités compétentes de convoquer le personnel de ce secteur industriel clé au travail, ce que le gouvernement autorise à faire par les lois en vigueur.
Si les employés refusent de venir travailler, ils encourent des amendes pouvant aller jusqu’à dix mille euros (245 mille couronnes) et jusqu’à six mois de prison, rapporte BFM TV. Cependant, les gouvernements ne peuvent utiliser ces lois que lorsque la sécurité ou la santé publique est menacée. Actuellement, seuls les travailleurs du transbordement et non les raffineries. Esso a trois stations de transfert et deux raffineries en France, et c’est là que le personnel s’est mis en grève.
Plusieurs employés d’Esso se sont mis d’accord avec la direction lundi pour augmenter les salaires, mais la grève s’est poursuivie mardi. Les employés associés de l’un des syndicats n’étaient pas d’accord avec l’accord.
La France a introduit une mesure similaire en 2010 lors d’une grève dans les raffineries françaises. À cette époque, le gouvernement était encouragé par l’épuisement des réserves de carburéacteur à l’aéroport Charles de Gaulle à Paris. Sans intervention gouvernementale, cela se fera en trois jours, rappelle BFM TV.
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