La Cinquième République française et son président : Charles de Gaulle le « Grand », son ascension, sa chute et son héritage (pas seulement politique)

De Gaulle a quitté la scène politique française en janvier 1946, lorsqu’il a démissionné de son poste de président du gouvernement provisoire (provisoire), créé après la libération du pays en 1944. La Constitution de la Quatrième République a donné de grands pouvoirs aux partis politiques et au Parlement. . , pas au pouvoir exécutif et certainement pas au président républicain. Lorsque les représentants de l’armée française, et pas seulement des unités stationnées en Afrique du Nord, parvinrent en 1957 et 1958 à la conclusion que « l’Algérie ne doit pas devenir une autre Indochine » et que de Gaulle était probablement celui qui ne permettrait pas que cela se produise. , le général, convaincu que son rôle historique n’a pas été rempli, une seconde chance. Premièrement, dans une atmosphère d’impuissance totale et de chaos total, alors que les soulèvements militaires et la guerre civile étaient littéralement « suspendus en l’air » en France, il a gagné la confiance de la majorité de l’Assemblée nationale, qui (pas très volontairement, mais quand même) a voté pour lui d’avoir le pouvoir extérieur ordinaire et lui confia la rédaction de la nouvelle constitution, qui était déjà la cinquième république, puis aussi l’armée et les troupes françaises en Algérie, qu’il entoura de mots volontairement vagues sur le fait qu’il « comprenait  » et qu’il  » ne le leur a pas donné « .

La victoire écrasante au référendum sur la nouvelle Constitution, qui confère des pouvoirs quasi dictatoriaux au chef de la « Ve République », en septembre 1958, le succès de l’Union gaulliste pour une nouvelle République (UNR) aux élections législatives de novembre et le La victoire aux élections présidentielles de décembre a fait de Gaulle, « le grand, je me repens », comme l’appelaient ses alliés (Georges Pompidou, Valéry Giscard d’Estaing, Michel Debré ou André Malraux et plusieurs autres) avec un respect presque religieux et au en même temps une certaine familiarité, car ils étaient très proches de lui, un homme qui n’avait plus dominé la scène politique intérieure depuis le « génie de Bonaparte ». La carte politique de la France a été entièrement redessinée en peu de temps, et une seule personne a effectivement décidé à quoi ressemblerait la nouvelle carte.

James Bonnaire

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