La police a utilisé des gaz lacrymogènes et des canons à eau pour disperser une manifestation interdite en soutien aux Palestiniens à Paris. Plusieurs centaines de personnes se sont rassemblées en groupes séparés dans le centre de la métropole, et les forces de police ont tenté de les empêcher de se joindre. Les manifestants ont scandé des slogans tels que « Israël le tueur » et « les complices de Macron ».

Dans son discours télévisé du soir, le président français a, entre autres, condamné l’attaque sanglante de samedi contre Israël par le mouvement islamiste Hamas et exprimé sa solidarité avec l’État hébreu, affirmant qu’Israël a le droit de se défendre en éliminant les groupes terroristes, dont le Hamas.

« Israël a subi samedi l’attaque terroriste la plus tragique de son histoire », a déclaré Macron dans son discours, où il a également annoncé que 13 Français avaient été tués dans l’attaque et 17 autres portés disparus.

Selon le bureau de l’AFP, une manifestation illégale a également eu lieu jeudi dans le centre-ville de Rennes, en présence d’une cinquantaine de personnes. Jeudi, à Bordeaux, une centaine de personnes ont assisté à un événement autorisé par un groupe local recherchant « une paix juste et durable entre la Palestine et Israël ».

Le ministre français de l’Intérieur, Gérald Darmanin, a annoncé jeudi l’interdiction de toutes les manifestations pro-palestiniennes en France et a menacé d’arrestation les organisateurs de ces manifestations. Il a justifié cette interdiction par la crainte d’une violation de l’ordre public.

La France compte les plus grandes communautés musulmanes et juives d’Europe et les conflits au Moyen-Orient ont souvent accru les tensions dans le pays par le passé.