France : la nouvelle ministre de l’Éducation, Amélie Oudéa-Castéra, suscite la colère des enseignants et des syndicats

Mardi, le président français Emmanuel Macron a chargé Gabriel Attal, alors ministre de l’Éducation nationale, de en formant un nouveau gouvernement. Le Premier ministre Attal a annoncé jeudi les noms des membres de son cabinet.

La nouvelle ministre de l’Éducation, Oudéaová-Castéraová, explique les options scolaires pour ses fils « De nombreuses heures d’enseignement ont été supprimées et pas sérieusement remplacées », et c’est de cela qu’il s’agit. « frustré et marre ». Cependant, d’autres parents ressentent également la même frustration parce qu’ils chutent ou manquent des cours. Bien que le président Macron ait promis de résoudre le problème, cela n’a pas encore été réalisé, écrit Le Figaro.

Les syndicalistes ont claqué la porte

Aujourd’hui, Oudéa-Castéra a rencontré pour la première fois le syndicat des enseignants FSU, qui représente la majorité des salariés de l’enseignement public.

Mais au bout d’une heure et demie, selon les médias français, les syndicalistes ont claqué la porte avec colère. et ont réitéré leurs revendications pour une augmentation des salaires et de meilleures conditions de travail. En outre, ils ont exigé des excuses du ministre pour sa déclaration, décrit l’ambiance tendue qui règne au Figaro. Les syndicats s’inquiètent également du fait qu’étant donné son large portefeuille, y compris le sport, Oudéa-Castéra sera « ministre de l’Éducation à temps partiel », écrit l’AFP.

Le ministre a également été critiqué par l’opposition pour ses explications maladroites sur les transferts scolaires de ses enfants. Le journal Le Figaro note qu’il a également mentionné avec tristesse le nom de l’école où fréquentaient ses enfants.

Le journal Libération s’est entretenu avec l’ancien enseignant de l’un des enfants, qui a déclaré que les affirmations du ministre étaient inexactes. Selon l’enseignant, l’enfant souhaitait sécher une classe, ce qui est courant chez les enfants surdoués en France, et c’est pourquoi ses parents ont décidé de changer d’établissement scolaire. Selon l’enseignant, cela n’a rien à voir avec des cours de substitution.

« Le mensonge qui l’a disqualifié » a écrit le chef du parti d’opposition de gauche La France insoumise (LFI), Manuel Bompard. « Les jours ont passé et les mensonges se sont accumulés. Il est temps de démissionner. » a attaqué le leader communiste Fabien Roussel. Julien Odoul, député de droite du Association nationale (RN), a également écrit sur le discrédit et la nécessité de quitter le parti.

Selon l’AFP, l’affaire du ministre de l’Éducation suscite également un malaise chez Macron, qui annoncera mardi ses priorités nationales. Des nouvelles ou des décisions du secteur de l’éducation sont également attendues.

James Bonnaire

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