Selon les enquêteurs, des raz-de-marée transportent depuis plusieurs semaines des colis vers divers endroits de la côte atlantique de la France – depuis la frontière avec l’Espagne au sud jusqu’à l’embouchure de la Loire au nord.

Selon le procureur Philippe Asstruk, les autorités ont eu connaissance de la découverte du premier paquet de cocaïne à la mi-octobre, mais depuis lundi dernier, d’autres paquets de cocaïne sont apparus. Selon les procureurs, la drogue était « extrêmement dangereuse » en raison de sa pureté – 83 pour cent. Ainsi, les consommateurs potentiels peuvent facilement faire une surdose.

Les autorités ont exhorté les habitants et les baigneurs de l’ouest de la France à ne pas toucher aux colis suspects et à contacter immédiatement la police. « Le colis et son contenu peuvent être dangereux pour la santé », ont-ils déclaré. En plus de la menace possible pour la santé, celui qui trouverait le colis commettrait le délit de possession de drogue, passible d’une peine pouvant aller jusqu’à dix ans de prison.

Dans le département de la Gironde, dont Bordeaux est la capitale, certaines villes ont même interdit l’accès aux plages. L’agence AFP a rapporté que, par exemple, sur une plage fermée près du village du Porge, situé à environ 40 kilomètres à l’ouest de Bordeaux, des dizaines de policiers et de bénévoles cherchaient d’autres colis de drogue malgré la pluie de lundi. La police a fouillé les sacs et sacs à dos des personnes qui n’avaient pas respecté l’interdiction d’entrée à la plage.

On ne sait toujours pas comment la drogue s’est retrouvée dans la mer. Les enquêteurs supposent que cela pourrait être dû à un accident survenu sur le navire, mais le colis pourrait également avoir été intentionnellement jeté à l’eau. Selon Astruk, le parquet a tendance à penser que la contrebande est entrée dans la mer à cause d’une forte tempête.