En cas d’attaque nucléaire russe contre l’Ukraine, les armes nucléaires françaises resteraient en vigueur

« Notre doctrine repose sur les intérêts fondamentaux de la nation. « Il est clairement défini et ne serait pas du tout directement affecté si, par exemple, il y avait une attaque nucléaire balistique en Ukraine, dans la région », a déclaré Macron dans un entretien en direct à la télévision publique France 2 mercredi soir.

Répondant à la question complémentaire du modérateur sur la possibilité d’une attaque nucléaire tactique de la Russie, Emmanuel Macron a répété qu’elle ne déclencherait pas de réponse nucléaire. « Cela ne fait pas partie de notre doctrine », a-t-il répondu.

C’est la première fois que Macron fait une telle déclaration concernant la doctrine de dissuasion nucléaire de la France à l’égard de l’Ukraine. Il a ajouté qu’il n’est pas bon d’en parler trop.

« Je dis toujours la vérité à la France… La Russie possède des armes nucléaires. Tout comme la France. Notre doctrine sur cette question est claire. La prévention fonctionne. « Moins on en parle, moins on exagère la menace et plus on y croit », a expliqué le président à propos de la position de la France.

« Trop de gens en parlent », a déclaré Macron. Il a promis que l’Ukraine recevrait à nouveau une aide militaire française dans les semaines à venir. La Russie a lancé cette semaine une attaque massive à la roquette en Ukraine.

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« Nous fournirons (…) des radars, des systèmes et des missiles pour nous protéger contre ces attaques », a déclaré Macron, ajoutant que la France était également en pourparlers pour envoyer six unités d’artillerie mobile César supplémentaires.

Il doit retourner à la table des négociations

Selon Macron, son objectif était d’éviter une « guerre mondiale », a-t-il écrit sur son compte Twitter après la diffusion de l’interview.

Selon lui, Vladimir Poutine doit mettre un terme au conflit et « revenir à la table des négociations ». Depuis le 29 mars, les négociateurs ne se rencontrent plus face à face. L’Ukraine a interrompu les négociations après avoir découvert des charniers et des preuves de viols et de tortures dans les territoires occupés.

Le retour de la Russie à la table des négociations dépend du retrait des troupes russes du pays. Vladimir Poutine n’a pas non plus été autorisé à participer aux négociations. Cette condition a été confirmée par la décision du président ukrainien Volodymyr Zelensky.

Cependant, selon Macron, ces conditions sont irréalistes et, tôt ou tard, l’Ukraine devra composer avec les dirigeants russes. « Je peux vous dire qu’à un moment donné… ce sera nécessaire. « C’est pourquoi je rejette toujours la position maximaliste », a-t-il répondu à la question du modérateur.

James Bonnaire

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