En France, une jeune fille a arraché une kippa de la tête d’un homme et a crié des slogans antisémites. Il a eu cinq mois

Un homme de confession juive est parti jeudi à Avignon à la boulangerie, portant une kippa et un chapeau par-dessus. Alors qu’elle sortait du magasin, deux femmes l’ont attaquée et ses deux coiffes sont tombées au sol. L’un d’eux a alors craché, piétiné et crié des slogans antisémites sur une kippa représentant une étoile juive.

La femme, qui venait tout juste d’atteindre l’âge adulte, avait été reconnue coupable de délits similaires en janvier. Conformément au jugement de lundi, il purgera sa peine avec un bracelet électronique.

Des croix gammées et des tracts appellent à la suprématie blanche

Les autorités enquêtent également sur la distribution de dizaines de tracts antisémites, homophobes et racistes dans l’est de la France. Les articles imprimés à croix gammée appellent au « rétablissement de la suprématie blanche ».

À Berlin, quelqu’un a attaqué la nuit un bâtiment institutionnel juif avec un cocktail Molotov

Trois villageois de Belfort ont apporté au maire un dépliant trouvé dans leur boîte aux lettres. Des tracts similaires sont apparus dans d’autres régions de France en juin et juillet.

En France, le nombre d’actes antisémites a fortement augmenté le mois dernier, dépassant les 1 000. Cette augmentation a été déclenchée par les attaques du mouvement palestinien radical Hamas contre Israël et les bombardements et opérations terrestres ultérieures de l’armée israélienne contre le Hamas en la bande de Gaza.

Antisémitisme est une attitude négative, voire haineuse envers les juifs ou les adeptes de la religion juive (le judaïsme). Les origines du mot remontent au 19ème siècle, peut-être utilisé pour la première fois en 1860 par l’érudit juif Moritz Steinschneider dans l’expression préjugé antisémite en lien avec les réflexions du philosophe français Ernest Renan sur la supériorité de la race aryenne sur la race sémitique.

Plus tard, le terme est apparu dans la littérature nationaliste allemande et était dirigé exclusivement contre les personnes d’origine ou de religion juive, bien que le terme semble faire référence aux sémites en général. Le terme sémitique (dérivé du mot biblique Shem) est un terme désignant les personnes qui parlent une langue sémitique, par exemple l’hébreu ou l’arabe. En raison de l’évolution historique du terme antisémitisme, les Arabes peuvent paradoxalement être qualifiés d’antisémites, même s’ils sont eux-mêmes sémites.

Il apparaît également sur les réseaux sociaux vidéos une femme déchire une affiche contenant des photos de personnes kidnappées par le Hamas et d’autres organisations dans la bande de Gaza. Le ministère français des Affaires étrangères a annoncé mardi qu’il enquêtait sur cette affaire en interne ; la femme dans la bande est une ancienne collègue, une experte du Moyen-Orient.

« Parmi les personnes enlevées se trouvaient plusieurs citoyens français, très probablement également mineurs », a indiqué le ministère des Affaires étrangères. Selon lui, le retrait des affiches était « totalement indigne ». Plus de 240 personnes ont été kidnappées.

Les présidents des deux chambres du Parlement français, Gérard Larcher et Yaël Braunová-Pivetová, ont appelé dimanche après-midi à un rassemblement massif contre l’antisémitisme au centre de Paris.

Des étoiles de David peintes à la bombe sur des maisons parisiennes, les actes antisémites se multiplient

Nicole André

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