WASHINGTON. Le Congrès des États-Unis a approuvé à l’unanimité la fin des relations commerciales normales avec Moscou et la Biélorussie, en plus d’imposer une interdiction sur les importations de pétrole russe, ouvrant la voie à la Maison Blanche pour exercer une nouvelle pression sur le président Vladimir Poutine à propos de son invasion de l’Ukraine.

Le Sénat et la Chambre des représentants américains ont approuvé la levée du statut commercial de la Russie et de la Biélorussie, dans une rare démonstration de forte cohésion bipartite ces derniers temps.

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Cette décision, qui supprime le principe de réciprocité commerciale de la « clause du pays le plus favorisé », permettrait aux pays occidentaux d’imposer de fortes augmentations tarifaires sur les produits russes.

Le projet de loi bipartite du Congrès oblige également les États-Unis à demander la suspension de la Russie de l’Organisation mondiale du commerce (OMC).

Entre-temps, les pays de l’Union européenne (UE) ont convenu d’un embargo sur le charbon russe et de la fermeture des ports européens aux navires en provenance de ce pays, dans le cadre de la cinquième vague de sanctions contre Moscou.

D’autres mesures limitent les exportations de biens de haute technologie vers la Russie et les activités des banques russes, a déclaré la présidence française du Conseil de l’UE, qui comprend le bloc des 27 nations.

L’Ukraine a renouvelé hier une demande de sanctions financières suffisamment paralysantes pour forcer Moscou à mettre fin à la guerre.

Le monde démocratique doit cesser d’acheter du pétrole russe et isoler les banques russes du système financier international, a déclaré le président Volodymyr Zelensky.