La filière avicole en France a jusqu’à fin 2022 pour arrêter l’abattage des poussins d’un jour. Chaque année, jusqu’à 50 millions de poussins y sont éliminés. Les agriculteurs et les producteurs doivent maintenant utiliser des méthodes alternatives qui feront en sorte que les coqs ne naissent pas.
La décision publiée au Journal officiel précise : « L’exploitant doit démontrer sa conformité… en installant un équipement permettant de déterminer le sexe de l’embryon au plus tard le 15e jour d’incubation ».
Les fabricants doivent prouver d’ici la fin du mois de mars qu’ils ont au moins commandé une machine d’identification du genre. Ceux qui ne le feront pas seront condamnés à une amende.
Plusieurs systèmes de détermination du sexe des embryons sont en cours de développement en Europe. Hy-Line France utilise la technologie optique pour déterminer la couleur de la première plume d’un poussin au 13e jour de la période d’incubation de 21 jours. Les plumes mâles sont plus légères que les plumes femelles.
Parmi les machines concurrentes figurent la Seleggt et la Respeggt, qui permettent de déterminer le sexe des œufs plus tôt, au 9e jour d’incubation.
La France n’est pas le seul pays à avoir interdit l’abattage du poulet. L’année dernière, la pratique a été interdite en Allemagne, et la ministre allemande de l’Agriculture, Julia Klockner, a qualifié cette pratique de contraire à l’éthique, soulignant un « pas en avant significatif pour le bien-être animal ».
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