L’Académie française entreprit de combattre l’attaque française en termes anglais. Dans son nouveau rapport, il soutient qu’une grande quantité d’anglicisme peut rendre la communication plus difficile et la langue difficile à comprendre, en particulier pour les personnes pauvres et moins éduquées qui ne parlent pas anglais. L’agence AFP a été informée.
« Les communications sont aujourd’hui marquées par un déclin, qui peut être inévitable », a déclaré un membre de l’académie, considérée comme la plus haute autorité linguistique du pays. « Beaucoup d’anglicisme est utilisé à la place des termes français existants, ce qui conduit inévitablement à la perte de l’équivalent français », ont-ils ajouté.
Sur 30 pages, les linguistes rassemblent des centaines d’exemples dans lesquels, selon eux, l’anglais domine le champ et les mots français sont imprimés. Sans surprise, cela est particulièrement vrai dans la terminologie, qui fait référence à la technologie, au monde numérique, à la mode ou au sport. Par exemple, le terme « follower » connu des milieux des médias sociaux, selon les linguistes, a au moins cinq expressions possibles en français, mais le terme anglais s’applique dans cette langue.
Les chercheurs soulignent également que les mots anglais sont souvent communs dans la prononciation et la syntaxe, ce qui entraîne certains hybrides anglo-français.
L’académie française est devenue plus confiante ces dernières années et a entamé un différend avec les autorités sur des questions linguistiques, prévient l’AFP. En janvier, par exemple, il a menacé le gouvernement d’un procès concernant une nouvelle forme de carte d’identité, qui contenait également une traduction en anglais pour chaque boîte.
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