Cayeux, qui fait partie du nouveau gouvernement français nommé le 4 juillet, a été interrogé au Sénat s’il s’oppose toujours à une loi de 2013 sur le mariage et l’adoption homosexuels. A l’époque, il qualifiait cela de « complot contre nature » et de « désir ».
Le ministre a déclaré qu’il soutenait ce qu’il avait dit en 2013 et il a assuré qu' »il avait beaucoup d’amis parmi ces gens ».
Le ministre a par la suite exprimé ses regrets sur Twitter, affirmant que ses commentaires étaient inappropriés et envoyant une lettre d’excuses aux organisations anti-discrimination.
Ceux qui ont rejoint la lettre ouverte dans Le Journal du Dimanche ont demandé, « Comment accepter qu’un membre du gouvernement appelle les citoyens français « ces gens-là ? ». Selon eux, le ministre a souligné qu’il croyait que les gais et les lesbiennes n’appartiennent pas à la même catégorie que les autres citoyens.
L’appel a été signé par des législateurs, des représentants de la société civile, des maires, d’anciens membres du gouvernement dont l’ancien Premier ministre Manuel Valls, des journalistes ou des avocats.
Vendredi, la Première ministre Elizabeth Borne a qualifié les propos passés de Cayeux de « choquants » et dit que son explication n’était pas correcte mais qu’il resterait au gouvernement.
L’agence AP a écrit que la polémique autour de Cayeux divisait le gouvernement à l’époque Le président Emmanuel Macron est politiquement affaibli en perdant sa majorité au parlement. Le ministre des Transports Clément Beaune, ouvertement homosexuel, a qualifié ses propos de « profondément préjudiciables ». Le porte-parole du gouvernement, Olivier Veran, a quant à lui déclaré qu’ils étaient déconnectés de l’époque actuelle.
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