Le second tour de l’élection présidentielle française du 24 avril sera intéressant, bien que le président centriste Emmanuel Macron reste le favori après le premier tour de scrutin.
Le premier tour des élections a confirmé que beaucoup de choses ont vraiment changé au pays des poulets gaéliques au cours des cinq dernières années. Les gros titres des journaux pourraient suggérer le contraire, car le second tour opposera les mêmes rivaux que lors de la finale de l’élection présidentielle de 2017, mais la toile de fond de la bataille pour l’Elysée est cette fois-ci différente. La France semble avoir abandonné l’ancien clivage entre droite et gauche, et les principaux affrontements politiques sont inévitablement devenus des batailles entre candidats contestataires et représentants du « vieil » ordre politique établi.
La contestation majoritaire
Le premier tour de scrutin s’est soldé par une victoire écrasante des candidats contestataires. Lorsque l’on additionne les voix de Marine Le Pen, du populiste de gauche à la Sanders Jean-Luc Mélenchon, de l’anti-islam de droite rik Zemmour, du dirigeant Nicolas Dupont-Aignan et des trois candidats antisystème d’extrême gauche (un communiste et deux trotskystes), nous obtenons plus de 58 % des voix pour protester contre l’ordre établi.
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