Sánchez comme l’Orbán du sud ? Les actions du Premier ministre espagnol suscitent des inquiétudes à Bruxelles – EURACTIV.cz

The Capitals présente un aperçu unique des événements des pays européens.


MADRID

Sánchez comme l’Orbán du sud ? Les actions du Premier ministre espagnol ont suscité des inquiétudes à Bruxelles. La situation politique complexe en Espagne sème la confusion dans les institutions de l’Union européenne. Des hommes politiques ont même écrit à la Commission européenne pour lui demander de prendre des mesures contre l’Espagne.

L’opposition espagnole de centre-droit, le Partido Popular (PP), avec l’aide du Parti populaire européen (PPE), cherche à porter sur la scène européenne les troubles politiques nationaux consécutifs à l’accord de Sánchez avec les partis nationalistes basques et catalans. Sánchez était d’accord avec eux sur le soutien à son nouveau gouvernement.

Les principales préoccupations concernant l’État de droit concernent la loi d’amnistie controversée, qui a libéré plus de 300 personnes impliquées dans la tentative de sécession de la Catalogne en 2017, ainsi que la proposition de contrôle parlementaire de l’utilisation de la loi par les juges.

Le président du PP, Alberto Núñez Feijóo, a convoqué lundi plus de 30 journalistes européens pour « analyser » les troubles politiques et a une nouvelle fois appelé l’UE à garantir la protection de l’État de droit en Espagne. Feijóo a appelé à des actions similaires à celles prises par Bruxelles concernant les questions d’État de droit en Hongrie, en Pologne et en Roumanie.

Cependant, cette démarche a créé des contradictions entre les groupes politiques du Parlement européen. Il débattra de la situation dans le pays la semaine prochaine.

Pendant ce temps, Sánchez a été qualifié de « Viktor Orbán du Sud ». González Pons, leader adjoint du Parti populaire européen et député européen, l’a appelé ainsi sur le réseau X. Plus d’informations.


PARIS

Les sénateurs français ont renforcé les lois interdisant l’immigration économique et clandestine. Le Sénat français a approuvé mardi à la majorité le projet de loi du gouvernement sur l’immigration. Les sénateurs ont levé la main en sa faveur après que la plupart des dispositions clés ont été renforcées. Par exemple, l’accès aux visas de travail pour les immigrants de longue durée est limité, et l’assistance médicale aux migrants illégaux est très limitée. La loi vise également à faciliter l’expulsion des migrants illégaux « qui constituent une menace grave pour l’ordre public » et à augmenter les financements destinés à lutter contre les réseaux de passeurs, notamment en Méditerranée. (Théo Bourgery-Gonse | Euractiv.fr)


DENPASAR

La fuite du rapport sur Israël a suscité la colère du parlement néerlandais. La fuite d’une note secrète de l’ambassade des Pays-Bas en Israël accusant Israël d’utiliser une « force disproportionnée » contre les civils à Gaza dans une démonstration de force militaire a provoqué la colère des législateurs de gauche. Un certain nombre de députés ont appelé à un débat parlementaire sur ce sujet.

La note a été rédigée par l’attaché de défense, et il l’a rapporté lundi. CNRC. Le document indique que l’armée israélienne « a délibérément causé une destruction massive des infrastructures et des centres civils » à Gaza, la laissant sans stratégie réaliste pour atteindre son objectif déclaré d’éradiquer le groupe terroriste du Hamas. L’attaché a qualifié cela de « pratiquement impossible ». (Benedikt Stockl | Euractiv.com)


LUXEMBOURG

Le commissaire Schmit veut se présenter au Parlement européen. Le commissaire luxembourgeois à l’Emploi et aux Droits sociaux Nicolas Schmit souhaite devenir le principal candidat du Parti socialiste européen aux élections européennes de juin. Schmit a confirmé qu’ils étudiaient son nom.

« Il y avait un processus de sélection interne en cours et j’ai entendu mon nom circuler », a déclaré Schmit au professionnel. Moût de Luxembourg. « Si je suis approché, je l’accepterai », a-t-il ajouté. (Max Grier | Euractiv.com)


TIRANA

Les législateurs albanais veulent introduire un « congé menstruel ». Le député du Parti socialiste et ancien vice-Premier ministre Erion Brace a déclaré que les femmes et les filles albanaises ont droit à un congé payé par l’État pendant leurs règles, ainsi qu’à des produits d’hygiène hors TVA. La proposition a été présentée dans un discours devant la commission économique dans le cadre des discussions sur le budget 2024. Si elle était adoptée, l’Albanie deviendrait le deuxième pays d’Europe à franchir une telle mesure. (Alice Taylor | Euractiv.com)


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Albert Gardinier

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