Selon Reuters, il s’agissait du premier échec majeur de Křetínský en France, où il avait réalisé plusieurs acquisitions. « Les discussions avec EP Equity Investment (EPEI) concernant la vente éventuelle de Tech Foundations se sont terminées sans accord », a déclaré Atos. Selon lui, les parties n’ont pas réussi à s’entendre sur les termes proposés du nouveau contrat et sur le prix.
Atos a annoncé début août avoir entamé des négociations exclusives avec Křetínský EPEI concernant la vente de Tech Foundations. Il a ajouté que dans le cadre de la transaction, il recevrait 100 millions d’euros en espèces (2,5 milliards de CZK) et transférerait une dette de 1,9 milliard d’euros à l’EPEI.
L’agence Bloomberg, citant des sources bien informées, a écrit en janvier de cette année qu’Atos avait demandé aux hommes d’affaires tchèques un demi-milliard d’euros de plus que prévu pour sa division Tech Foundations. La transaction a également été critiquée par plusieurs législateurs français ainsi que par certains actionnaires d’Atos.
Křetínský compte parmi les personnalités les plus influentes du monde des affaires tchèque. Il contrôle un certain nombre d’entreprises industrielles, commerciales, financières ou médiatiques en République tchèque et à l’étranger.
L’action Atos a progressé d’environ 3% à la Bourse de Paris tôt mercredi matin.
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