La France est un pays européen électronucléaire qui couvre près de 70 % de sa consommation énergétique à partir de ses centrales nucléaires. Mais le problème est que le miracle nucléaire français a été construit en grande partie dans les années 1970 et 1980, lorsque 34 réacteurs ont été construits en succession rapide dans le pays, en partie en réponse à la crise pétrolière mondiale.
Les Français étaient très fiers de leur clairvoyance de l’époque et du programme nucléaire qu’ils construisaient, mais (il s’est avéré) ils ont ignoré la nécessité de renouveler leur parc nucléaire civil. La conséquence est que les centrales électriques les plus anciennes atteignent la fin de leur durée de vie, ce qui est associé à des pannes et à des perturbations opérationnelles plus fréquentes. C’était la seule façon pour la France nucléaire d’être sauvée des pénuries d’électricité hivernales grâce à des importations en provenance d’Allemagne « antinucléaire ».
Le gouvernement français a annoncé l’année dernière des projets ambitieux visant à construire six nouveaux réacteurs, et huit autres à l’avenir, mais ces projets concernent l’avenir. Et très incertain. La preuve en est le retard pris dans la construction de la troisième tranche de la centrale nucléaire de Flamanville, qui devait démarrer en 2013, mais n’est pas encore achevée. Le gouvernement espère que le bloc sera à nouveau opérationnel l’année prochaine.
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