Le transport terrestre en France a été perturbé samedi par des manifestations de plusieurs centaines de camionneurs qui ont bloqué certaines des principales artères de circulation du pays avec leurs voitures pour protester contre la concurrence étrangère et s’opposer à l’intention du gouvernement d’augmenter les taxes sur les carburants. La plupart des trains ne partent pas non plus – selon la station France-Info, jusqu’à neuf fois sur dix.
DANS LE Paris et d’autres villes, les partisans du mouvement des gilets jaunes sont de nouveau descendus dans la rue pour protester contre une prétendue injustice économique. La police de la capitale a utilisé des gaz lacrymogènes contre les manifestants, selon le site BFMTV.
« Nous arrêtons principalement des camions étrangers – bulgares, tchèques, lituaniens, polonais – pendant environ 20 minutes puis nous les laissons repartir », a expliqué à l’AFP Philippe Bonneau, secrétaire général de l’association des transporteurs OTRE, près du village septentrional d’Oissel. Franceoù environ 70 à 100 camions ont bloqué le rond-point.
Le chauffeur de camion Franse prévoit le blocage de 15 barrages routiers pour protester contre le prix du diesel : Organisation des transports Franse OTRE est un plan pour installer un barrage routier à Frankrijk bloquer et réglementer les voies réservées aux camions. Bon sang… https://t.co/niXGypBbzM pic.twitter.com/3Rt1lrNKcj
— pilotesnieuws (@NieuwsCN) 5 décembre 2019
Les manifestants ont bloqué 15 places, principalement des routes à fort trafic de camions étrangers. Les manifestations doivent se terminer avant la tombée de la nuit afin de ne pas compromettre la sécurité, a déclaré à l’AFP Jean-Marc Rivera d’OTRE.
Il a indiqué que la circulation était notamment perturbée autour de la capitale, sur les autoroutes du centre et de l’est du pays, ainsi que dans le sud et le sud-ouest de la France. Blocages ou conduite à pas de tortue entraînaient parfois des embouteillages de plusieurs kilomètres.
Le gouvernement du président Emmanuel Macron veut instaurer une taxe environnementale sur les camions de plus de 3,5 tonnes circulant sur les routes hors autoroutes. Il était censé commencer à payer dès le début de l’année prochaine, mais la date limite a été repoussée sine die. Une commission parlementaire spéciale se penchera sur cette question. L’augmentation prévue de la taxe de deux cents par litre de diesel devrait générer 140 millions d’euros (environ 3,5 milliards CZK) l’année prochaine pour le financement des infrastructures de transport.
« La cible de cette action sont les camions étrangers, qui, contrairement aux camions français, ne contribuent pas au financement des infrastructures, et d’ailleurs, en France, ils commettent des violations des lois locales et des réglementations européennes lors des soi-disant cabotage (opérations temporaires) des transports nationaux. transport dans le pays d’accueil) », a déclaré Rivera. Selon lui, les entreprises étrangères ne respectent pas le délai de sept jours et versent à leurs travailleurs la moitié du salaire. Selon lui, la mise en place de la taxe sur les carburants sera plus profitable à la concurrence étrangère.
Les barrages routiers surviennent alors que la France fait face à des grèves massives – principalement dans les transports publics – à partir de jeudi contre les réformes des retraites qui, selon Macron, visent à simplifier et à rationaliser le système de retraite. Il travaille actuellement avec plus de quatre douzaines de règles différentes pour diverses professions.
Dans une société habituée à faire grève et à se battre pour les droits des travailleurs, de nombreuses personnes ont soutenu les manifestations, mais les commentateurs ont déclaré que le sentiment pourrait diminuer si le trafic était arrêté la semaine prochaine. Il n’y a pas que les touristes qui doivent faire face aux stations de métro parisiennes fermées et aux gares désertes.
« Je savais que cela prendrait du temps, mais je ne m’attendais pas à ce gâchis », a déclaré à AP Ley Basaki, qui essayait de travailler dans la capitale depuis une banlieue parisienne mais était coincé à la gare. « Il n’y a rien ici. Pas de bus, rien, rien. »
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